La ruelle qui fait face au portail du Stadium Marius Ndiaye ne désemplit pas. Des parents, proches et amis de la famille affluent pour présenter leurs condoléances. Tout le quartier est quasiment sous le choc. Beaucoup ont appris la douloureuse nouvelle via les médias notamment la presse en ligne.
Les jeunes que nous avons rencontré sur place éludent la question. Ils ne veulent en parler sous aucun prétexte. D’ailleurs, ils n’aiment même pas que les journalistes rodent autour. Alors surtout pas de caméra. Juste pour filmer les scènes de transe et les allers-retours dans la maison, d’un ton ferme un jeune demande au reporter de baisser la caméra et de dégager les lieux.
Les jeunes que nous avons rencontré sur place éludent la question. Ils ne veulent en parler sous aucun prétexte. D’ailleurs, ils n’aiment même pas que les journalistes rodent autour. Alors surtout pas de caméra. Juste pour filmer les scènes de transe et les allers-retours dans la maison, d’un ton ferme un jeune demande au reporter de baisser la caméra et de dégager les lieux.
Ceux qui ont connu Fama Diop regrettent beaucoup sa disparition. “Je la connaissait bien. Je suis sous le choc. D’autant plus qu'hier j’ai lu l’histoire dans la presse en ligne sans me douter que c’était elle”, a lâché grande soeur qui est actuellement hors du Sénégal. La défunte qui a laissé deux petites filles était une soeur pour elle. “Elle est née devant moi et a grandi devant moi. Elle venait d’une famille assez rangée”, a-t-elle tenu à préciser avant de souligner encore: “Fama était belle, posée, d’une bonne et grande famille. Son blog m en révèle davantage sur elle et conforte tout le bien que je savais d’elle”.
Un autre blogueur et activiste féru des outils du web 2.0 livre une autre facette qui était jusqu’ici inconnue de la dame. “Je la connaissais en tant qu'étudiante qui s'intéressait à l'activisme. Elle avait repris ses études après plusieurs années d'arrêt. Elle s'intéressait au blog et venait même de lancer le sien et avait écrit un article pour parler du métissage de ses filles»
Un autre blogueur et activiste féru des outils du web 2.0 livre une autre facette qui était jusqu’ici inconnue de la dame. “Je la connaissais en tant qu'étudiante qui s'intéressait à l'activisme. Elle avait repris ses études après plusieurs années d'arrêt. Elle s'intéressait au blog et venait même de lancer le sien et avait écrit un article pour parler du métissage de ses filles»
Justement, Fama Diop qui était passionnée par l’écriture, le journalisme et tout ce qui est lié aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) s’était inscrire à EJICOM. Elle avait fini de boucler sa première année et devait commencer son stage lundi prochain, selon le directeur dudit établissement.
Alexandre Lette, l’un de ses enseignants garde de bons souvenirs de la dame. A EJICOM, ils n’en reviennent toujours pas encore. Ils étaient frappés par les valeurs de Fama. “Elle était en première année. Elle était brillante, respectueuse et responsable. Je n’ai jamais su en elle qu’elle était aisée. Elle était très humaine», témoigne Alexandre Lette.
Alexandre Lette, l’un de ses enseignants garde de bons souvenirs de la dame. A EJICOM, ils n’en reviennent toujours pas encore. Ils étaient frappés par les valeurs de Fama. “Elle était en première année. Elle était brillante, respectueuse et responsable. Je n’ai jamais su en elle qu’elle était aisée. Elle était très humaine», témoigne Alexandre Lette.