Le 18 octobre 2017, la rue grondait à Lomé et à travers tout le pays. Les Togolais étaient descendus dans les rues et réclamaient des réformes politiques. La répression ce jour-là a été sévère. Les forces de l'ordre et de défense munies de matraques et d'armes sévissaient dans tous les quartiers, particulièrement à Bè-Kpota au nord-est de la ville. Dans cette répression, le petit Joseph Kokou Zoumékey, élève en classe de 6e, trouve la mort.
« Quand je suis allé voir mon fils, il avait du sang plein la poitrine, témoigne son père. On l’a couché. Il n’était plus vivant. "Mais que s’est-il passé ?" leur ai-je demandé. On m’a dit qu’il a été tué avant qu’on ne le rapporte et on m’a demandé d’aller enterrer la dépouille. "L’enterrer, mais pourquoi ?" ai-je demandé. "Je ne comprends pas. C’est mon fils qui est mort ! Je veux savoir ce qui s’est passé." Nous avons alors déposé le corps à la morgue. Ensuite, nous sommes allés déposer une plainte chez le procureur qui nous a promis de suivre le dossier. »
Le corps du petit Joseph Kokou Zoumekey est resté à la morgue jusqu'au 13 juillet, jour où le procureur a annoncé à sa famille le résultat de l'autopsie, selon lequel l'enfant présentait des lésions d'une mort violente par arme à feu. « Nous savons maintenant de quoi il est mort, déclare Hola, le grand frère de Joseph. Qu’est-ce que nous attendons ? Nous attendons la justice. » La dépouille du petit Joseph Kokou Zoumekey sera inhumée le 29 septembre à Lomé.
« Quand je suis allé voir mon fils, il avait du sang plein la poitrine, témoigne son père. On l’a couché. Il n’était plus vivant. "Mais que s’est-il passé ?" leur ai-je demandé. On m’a dit qu’il a été tué avant qu’on ne le rapporte et on m’a demandé d’aller enterrer la dépouille. "L’enterrer, mais pourquoi ?" ai-je demandé. "Je ne comprends pas. C’est mon fils qui est mort ! Je veux savoir ce qui s’est passé." Nous avons alors déposé le corps à la morgue. Ensuite, nous sommes allés déposer une plainte chez le procureur qui nous a promis de suivre le dossier. »
Le corps du petit Joseph Kokou Zoumekey est resté à la morgue jusqu'au 13 juillet, jour où le procureur a annoncé à sa famille le résultat de l'autopsie, selon lequel l'enfant présentait des lésions d'une mort violente par arme à feu. « Nous savons maintenant de quoi il est mort, déclare Hola, le grand frère de Joseph. Qu’est-ce que nous attendons ? Nous attendons la justice. » La dépouille du petit Joseph Kokou Zoumekey sera inhumée le 29 septembre à Lomé.