Depuis 1982, une rébellion ruine le développement de la Casamance. Les différents régimes, de Senghor et de Diouf n’ont pas trouvé la voie pour arrêter ce conflit. L’opposant d’alors, et Président du Sénégal grâce à l’alternance de 2000, a promis de trouver une issue à cette crise. Il ne s’est même pas privé de se donner un deadline. «En 100 jours, je réglerai le conflit casamançais», avait-il promis. Depuis, rien, en dépit des nombreux efforts consentis.
Le 30 décembre 2004, le Président de la République, Me Abdoulaye Wade décrète un jour férié consacré à la signature d’un accord de paix. Une paix que toute la population avait voulait.
«Aujourd’hui, une page se referme sur la crise que nous avons traversée et une autre s’ouvre sur la communion des cœurs et des esprits que le peuple sénégalais, les populations de la Casamance en particulier, ont vivement appelée», a entonné Me Wade.
Pour lui, ce jour est celui de la paix et de la fraternité. «Nous avons décidé, en ce jour solennel, de formuler l’engagement à construire ensemble une nation unie mais riche de sa diversité pour qu’enfin la Casamance redevienne cette terre de solidarité, de paix et de fraternité dans un Sénégal uni et admis au cercle des pays pacifiques», avait dit Me Wade qui avait cru à une résolution rapide du conflit casamançais.
Du côté rebelle, cette paix était aussi attendue. «M. le Président, l’heure de la paix a sonné pour la Casamance. Les femmes, les jeunes, les hommes, les associations, les communautés religieuses et coutumières de la Casamance et de tout le Sénégal veulent la paix», avait déclaré l’ancien chef du MFDC, l’abbé Augustin Diamacoune.
Selon lui, plus de deux décennies de conflit ont fini d’installer la Casamance dans une situation regrettable.
Toutes choses qui ont convaincu le MFDC à aller à la table de négociation. «Dès demain, les négociations peuvent commencer, le MFDC est prêt», avait assuré l’abbé.
Ce document allait donc scellé plus de deux décennies de crise dans cette partie méridionale du Sénégal.
Une chose à laquelle avait cru l’ex édile de Ziguinchor. «M. le Président de la République, Gardien de la Constitution et garant de l’intégrité territoriale, vous êtes venu participer à la signature d’un accord de paix une fois de plus. Nous osons croire que tous les efforts déployés seront cette fois-ci couronnés de succès», avait souhaité Robert Sagna.
Promesse du Gouvernement sénégalais
Dans son adresse, au cours de la signature de l’accord général de paix, le Président de la République avait révélé l’application de certaines mesures : «maintenant, nous allons engager des négociations d’application de l’Accord général de paix par des engagements programmatiques sur une évaluation de 80 milliards FCFA ; cette somme doit permettre d’effacer sur le terrain les sources de frustration, la finalité étant le désenclavement total de la Casamance ainsi que son essor économique et social dans un développement durable assurant la réinsertion économique et sociale des combattants ».
Dans cette logique, il a décidé de la création de l’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance (ANRAC). Cette agence a selon le Chef de l’Etat pour vocation de coordonner les activités de développement de la région et d’aider à un retour progressif à la vie normale des populations. Loin de se suffire des objectifs assignés à l’ANRAC, le Président Wade a donné des instructions pour le désenclavement de la région, la dépollution des zones minées et le rétablissement des infrastructures, la poursuite de la reconstruction des villages, l’aide au retour des personnes déplacées ainsi que leur réinsertion sociales.
Pour le Président Wade, cet ambitieux programme devrait à terme, assurer l’ancrage définitif de cette région meurtrie à une nouvelle dynamique de progrès économique et social du Sénégal.
Protocole d’accord général
Le Protocole d’accord général stipulait dans article premier que la loi d’amnistie étant déjà en vigueur, l’Etat s’engage à assurer, en Casamance comme partout sur l’ensemble du territoire, la sécurité générale, la libre circulation des personnes et des biens, à garantir en conformité avec la constitution avec la Constitution l’exercice des libertés fondamentales, en particulier celles de pensée et d’expression afin de promouvoir le dialogue politique dans la région naturelle de la Casamance.
De son coté, le MFDC a solennellement décidé de renoncer définitivement à la lutte armée et à l’usage de la violence pour mener un combat politique qu’il estime devoir conduire.
Pour bien veiller sur le processus de paix et de régler de façon pacifique les éventuels litiges pouvant survenir, il a été créé un Conseil de surveillance de l’Accord de paix (CSAP) composé de représentants du MFDC, de la Société civile et de toute organisation ressource.
Le 30 décembre 2004, le Président de la République, Me Abdoulaye Wade décrète un jour férié consacré à la signature d’un accord de paix. Une paix que toute la population avait voulait.
«Aujourd’hui, une page se referme sur la crise que nous avons traversée et une autre s’ouvre sur la communion des cœurs et des esprits que le peuple sénégalais, les populations de la Casamance en particulier, ont vivement appelée», a entonné Me Wade.
Pour lui, ce jour est celui de la paix et de la fraternité. «Nous avons décidé, en ce jour solennel, de formuler l’engagement à construire ensemble une nation unie mais riche de sa diversité pour qu’enfin la Casamance redevienne cette terre de solidarité, de paix et de fraternité dans un Sénégal uni et admis au cercle des pays pacifiques», avait dit Me Wade qui avait cru à une résolution rapide du conflit casamançais.
Du côté rebelle, cette paix était aussi attendue. «M. le Président, l’heure de la paix a sonné pour la Casamance. Les femmes, les jeunes, les hommes, les associations, les communautés religieuses et coutumières de la Casamance et de tout le Sénégal veulent la paix», avait déclaré l’ancien chef du MFDC, l’abbé Augustin Diamacoune.
Selon lui, plus de deux décennies de conflit ont fini d’installer la Casamance dans une situation regrettable.
Toutes choses qui ont convaincu le MFDC à aller à la table de négociation. «Dès demain, les négociations peuvent commencer, le MFDC est prêt», avait assuré l’abbé.
Ce document allait donc scellé plus de deux décennies de crise dans cette partie méridionale du Sénégal.
Une chose à laquelle avait cru l’ex édile de Ziguinchor. «M. le Président de la République, Gardien de la Constitution et garant de l’intégrité territoriale, vous êtes venu participer à la signature d’un accord de paix une fois de plus. Nous osons croire que tous les efforts déployés seront cette fois-ci couronnés de succès», avait souhaité Robert Sagna.
Promesse du Gouvernement sénégalais
Dans son adresse, au cours de la signature de l’accord général de paix, le Président de la République avait révélé l’application de certaines mesures : «maintenant, nous allons engager des négociations d’application de l’Accord général de paix par des engagements programmatiques sur une évaluation de 80 milliards FCFA ; cette somme doit permettre d’effacer sur le terrain les sources de frustration, la finalité étant le désenclavement total de la Casamance ainsi que son essor économique et social dans un développement durable assurant la réinsertion économique et sociale des combattants ».
Dans cette logique, il a décidé de la création de l’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance (ANRAC). Cette agence a selon le Chef de l’Etat pour vocation de coordonner les activités de développement de la région et d’aider à un retour progressif à la vie normale des populations. Loin de se suffire des objectifs assignés à l’ANRAC, le Président Wade a donné des instructions pour le désenclavement de la région, la dépollution des zones minées et le rétablissement des infrastructures, la poursuite de la reconstruction des villages, l’aide au retour des personnes déplacées ainsi que leur réinsertion sociales.
Pour le Président Wade, cet ambitieux programme devrait à terme, assurer l’ancrage définitif de cette région meurtrie à une nouvelle dynamique de progrès économique et social du Sénégal.
Protocole d’accord général
Le Protocole d’accord général stipulait dans article premier que la loi d’amnistie étant déjà en vigueur, l’Etat s’engage à assurer, en Casamance comme partout sur l’ensemble du territoire, la sécurité générale, la libre circulation des personnes et des biens, à garantir en conformité avec la constitution avec la Constitution l’exercice des libertés fondamentales, en particulier celles de pensée et d’expression afin de promouvoir le dialogue politique dans la région naturelle de la Casamance.
De son coté, le MFDC a solennellement décidé de renoncer définitivement à la lutte armée et à l’usage de la violence pour mener un combat politique qu’il estime devoir conduire.
Pour bien veiller sur le processus de paix et de régler de façon pacifique les éventuels litiges pouvant survenir, il a été créé un Conseil de surveillance de l’Accord de paix (CSAP) composé de représentants du MFDC, de la Société civile et de toute organisation ressource.