Le président de la République Macky Sall a, lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, appelé son ministre du Travail à régler rapidement le problème des retraités. C'est dans ce sens qu'il a invité Samba Sy, à prendre les "mesures nécessaires" pour améliorer les conditions de paiement des pensions de retraite dans les services de l'Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (Ipres).
Des retraités interrogés par PressAfrik ont dénoncé avec leur dernière énergie les désagréments notés ces derniers temps dans le fonctionnement de l'Ipres. Certains vont jusqu'à taxer les agents de l'Ipres "d'apprentis fonctionnaires, de débutants qui n'on rien dans la tête".
« Ils ne sont pas très sérieux du fait de faire déplacer des personnes très âgées pour se faire identifier. Ils nous ont fait part de venir se faire identifier il y a peine un mois de cela. On s’est rendu au Point E, ils ont dit tout est OK. Et à la dernière minute, on nous envoie des SMS en nous disant de revenir à nouveau, pour se faire identifier. Et tout le problème de paiement est dû à ça. C’est difficile de le reconnaître, mais ils ne sont pas sérieux », scande un des retraités.
Notre interlocuteur de poursuivre : "Ils annulent les pensions des uns et des autres par folie, ou par je ne sais quoi. On ne peut pas le comprendre ».
Abass Sène, un ancien employé de EMS Sénégal, une filiale de La Poste qui travaille sur le courrier express, retraité depuis 2021 et qui a été régularisé en 2022, de renchérir. "Cela fait plus d'un an que je cours derrière cette pension là. Donc, je ne peux pas comprendre qu'avant qu'on ne paie la régularisation, on m'a demandé d'aller faire un enrôlement. Je suis aller à la direction générale, j'ai fait l'enrôlement. Et j'ai attendu 3 mois, pour être payé".
Pour M. Sène, les agents de l'Ipres nous parlent "tout le temps de problèmes de pointages alors qu'on a fait deux fois le pointage". "Ils nous envoient des messages pour dire que votre paiement sera suspendu si vous ne venez pas vous identifiez. Ce n'est pas sérieux", a-t-il pesté.
Pis, a-t-il ajouté : "Tous mes amis qui sont au niveau du crédit mutuel du Sénégal, n'ont toujours pas reçu leur paiement. Et pourtant ils ont fait le pointage".
A en croire M. Sène, si on tape sur le système, c'est parce qu'ils nous disent tout le temps que le problème se situe au niveau du système et non à leur niveau. "Quand ils nous disent que le problème ne vient pas d'eux mais que c'est le système, je ne sais pas si ces des gens qui ont été recrutés et qui ne peuvent pas utiliser l'appareil, ou si c'est l'appareil qui est mal utilisé ou bien c'est le système qui ne tient pas en compte ça. En tout cas, le problème nous a causés beaucoup de tords", a-t-il regretté.
Ces problèmes d'identifications ne sont rien par rapport à ce que vivent les retraités à mobilité réduite. Sur leur page Facebook "Amicale des retraités pensionnés de l'Ipres" beaucoup ont fustigé le non déploiement d'agents de l'Ipres chez les retraités malades qui risquent de perdre leur pension s'ils ne sont pas identifiés.
Joint au téléphone, ce quinquagénaire du nom de Ibrahima Seydou Ndaw n'a pas loupé les agents de l'Ipres avant de menacer. "Ce sont des apprentis fonctionnaires, des débutants qui n'ont rien dans la tête. Malgré la mise en place de cette adresse électronique, un simple accusé de réception, on ne peux pas l'avoir, pire, aucun agent ne s'est déplacé pour l'identification de ma mère qui est alité"?, a déclaré . Se faisant dans la menace, il avertit : "Si jamais sa pension est suspendue, je traduis l'Ipres en justice".
Considérant le "préjudice moral inestimable", Doudou Georges Diouf, un retraité membre de la plateforme Amicale des retraités pensionnés de l'Ipres a annoncé qu'il fait : " un projet de demande collective de dédommagement suite à cette turpitude inadmissible. Le préjudice moral est inestimable; le préjudice matériel pourrait être forfaitaire (déplacements physiques rétention unilatéral de revenue alimentaires, abus de position hégémonique .. à compléter par nos avocats..."
Des retraités interrogés par PressAfrik ont dénoncé avec leur dernière énergie les désagréments notés ces derniers temps dans le fonctionnement de l'Ipres. Certains vont jusqu'à taxer les agents de l'Ipres "d'apprentis fonctionnaires, de débutants qui n'on rien dans la tête".
« Ils ne sont pas très sérieux du fait de faire déplacer des personnes très âgées pour se faire identifier. Ils nous ont fait part de venir se faire identifier il y a peine un mois de cela. On s’est rendu au Point E, ils ont dit tout est OK. Et à la dernière minute, on nous envoie des SMS en nous disant de revenir à nouveau, pour se faire identifier. Et tout le problème de paiement est dû à ça. C’est difficile de le reconnaître, mais ils ne sont pas sérieux », scande un des retraités.
Notre interlocuteur de poursuivre : "Ils annulent les pensions des uns et des autres par folie, ou par je ne sais quoi. On ne peut pas le comprendre ».
Abass Sène, un ancien employé de EMS Sénégal, une filiale de La Poste qui travaille sur le courrier express, retraité depuis 2021 et qui a été régularisé en 2022, de renchérir. "Cela fait plus d'un an que je cours derrière cette pension là. Donc, je ne peux pas comprendre qu'avant qu'on ne paie la régularisation, on m'a demandé d'aller faire un enrôlement. Je suis aller à la direction générale, j'ai fait l'enrôlement. Et j'ai attendu 3 mois, pour être payé".
Pour M. Sène, les agents de l'Ipres nous parlent "tout le temps de problèmes de pointages alors qu'on a fait deux fois le pointage". "Ils nous envoient des messages pour dire que votre paiement sera suspendu si vous ne venez pas vous identifiez. Ce n'est pas sérieux", a-t-il pesté.
Pis, a-t-il ajouté : "Tous mes amis qui sont au niveau du crédit mutuel du Sénégal, n'ont toujours pas reçu leur paiement. Et pourtant ils ont fait le pointage".
A en croire M. Sène, si on tape sur le système, c'est parce qu'ils nous disent tout le temps que le problème se situe au niveau du système et non à leur niveau. "Quand ils nous disent que le problème ne vient pas d'eux mais que c'est le système, je ne sais pas si ces des gens qui ont été recrutés et qui ne peuvent pas utiliser l'appareil, ou si c'est l'appareil qui est mal utilisé ou bien c'est le système qui ne tient pas en compte ça. En tout cas, le problème nous a causés beaucoup de tords", a-t-il regretté.
Abondant dans le même sens, M. Fall d'ironiser : " Il paraît que ce n'est pas la faute du personnel, mais plutôt une défaillance du système !!!!!".
Avant d'enchainer : "L'IPRES s'est trompée dans sa démarche et a fait le contraire de ce qui devrait être fait : Elle a rassuré par message ceux dont le pointage avait été validé tout en se gardant d'alerter par le même canal ceux dont le pointage avait raté. Ceux qui avaient fait le pointage en décembre 2022, et qui n'ont pas reçu de message venant de l'IPRES, avaient considéré, en toute logique, être en règle et ont attendu patiemment l'échéance du 15 mars 2023 pour constater la catastrophe : pension bloquée.
Avant d'enchainer : "L'IPRES s'est trompée dans sa démarche et a fait le contraire de ce qui devrait être fait : Elle a rassuré par message ceux dont le pointage avait été validé tout en se gardant d'alerter par le même canal ceux dont le pointage avait raté. Ceux qui avaient fait le pointage en décembre 2022, et qui n'ont pas reçu de message venant de l'IPRES, avaient considéré, en toute logique, être en règle et ont attendu patiemment l'échéance du 15 mars 2023 pour constater la catastrophe : pension bloquée.
S'y ajoute qu'au moment du pointage, l'IPRES ne délivre pas de récépissé pour attester du passage du pensionnaire".
Colère des retraités à mobilité réduite
Joint au téléphone, ce quinquagénaire du nom de Ibrahima Seydou Ndaw n'a pas loupé les agents de l'Ipres avant de menacer. "Ce sont des apprentis fonctionnaires, des débutants qui n'ont rien dans la tête. Malgré la mise en place de cette adresse électronique, un simple accusé de réception, on ne peux pas l'avoir, pire, aucun agent ne s'est déplacé pour l'identification de ma mère qui est alité"?, a déclaré . Se faisant dans la menace, il avertit : "Si jamais sa pension est suspendue, je traduis l'Ipres en justice".
Un projet de demande collective de dédommagement en cours
Considérant le "préjudice moral inestimable", Doudou Georges Diouf, un retraité membre de la plateforme Amicale des retraités pensionnés de l'Ipres a annoncé qu'il fait : " un projet de demande collective de dédommagement suite à cette turpitude inadmissible. Le préjudice moral est inestimable; le préjudice matériel pourrait être forfaitaire (déplacements physiques rétention unilatéral de revenue alimentaires, abus de position hégémonique .. à compléter par nos avocats..."
L'obligation d'ouvrir un compte, source de discorde
Autres problèmes soulevés par les ayants-droit, c'est l'obligation d'ouvrir un compte bancaire pour ceux qui perçoivent 100 000 FCfa et plus. Une chose que déplorent beaucoup d'entre eux. Ils sont d'avis qu'il n'est pas question de se soumettre à l'obligation d'ouvrir un compte à la banque. Annonçant qu'ils vont s'opposer à cela.
"C'est injuste socialement et politiquement. Quel est le rôle des députés? que de voir des désavantages sociaux et le rapporter devant l'Assemblée nationale. Ils évaluent les politiques, et peut publier des recommandations à leur sujet. je ne comprends pas comment fonctionne notre pays. Je pense que les divisions partisanes affectent la prise en charge des doléances légitimes dans la société", a répondu Ousseynou Faye à la publication de Padoudousow Gaye sur l'ouverture d'un compte bancaire, sur la page Facebook des retraités du Sénégal.
https://www.facebook.com/groups/201445400704073/permalink/1312833276231941/
« L’instruction du président Macky Sall à son ministre du Travail Samba Sy, c’est de la poudre aux yeux »
Réagissant sur l’instruction du chef de l’Etat à son ministre du Travail, les retraités restent pessimistes. Ils disent ne pas croire à ces histoires de donner des ordres, « il faut agir et vite », ont-ils lancé.
« C’est de la poudre aux yeux. Les ministres ne font que dormir dans leur bureau. Si le président voulait régler ce problème, il allait inviter les retraités et l’Ipres et la tutelle autour d’une table et essayer de trouver des solutions », à proposer M.Basséne.
M. Fall de son côté est convaincu que : « Ce dossier vas duré plus longtemps encore pour nous dans ce cas. Un Effort dans l’immédiat est la seule solution décrétée ce qu'il faut faire par le chef de l'état et nous de lutter encore avec ces derniers mais suivre un dossier ce serait la mer à boire encore ».
Les problèmes au niveau du paiement des pensions de retraite sont énormes. Le virement de certaines pensions à Pamecas, au crédit mutuel du Sénégal, font aussi partis des calvaires que vivent les retraités.
Fatigués de ces aléas, les retraités annoncent qu'ils vont aller vers "une fédération de toutes les associations de retraités à l'échelle nationale" pour faire face à l'Ipres et mettre en place une structure pouvant prendre en charge nos préoccupations.
Fatigués de ces aléas, les retraités annoncent qu'ils vont aller vers "une fédération de toutes les associations de retraités à l'échelle nationale" pour faire face à l'Ipres et mettre en place une structure pouvant prendre en charge nos préoccupations.
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