Diatou Cissé Badiane, secrétaire générale du SYNPICS
Le feuilleton de mouvement d’humeur et d’arrêt de travail commence à fleurir dans la presse. Ces derniers temps beaucoup de journalistes se sont faits entendre parce qu’ils ont tardé à percevoir leur salaire. Ces revendications ont poussé le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) à sortir de ses gongs. Cette sortie du syndicat des journalistes appelant à un arrêt de travail si les journalistes ne sont pas payés jusqu’au 8 de chaque mois est diversement appréciée par les professionnels de l’information et de la communication.
Joint au téléphone, un journaliste du quotidien «Le Quotidien», Daouda Luc Baya a estimé que «la décision du SYNPICS est une chose normale, malheureusement les patrons abusent sur le retard de payement. Seulement, je ne suis pas concerné par cette situation parce que je suis payé à temps».
Cet avis est partagé par Modi Gaye, journaliste à la 2STV. Il a soutenu que «c’est une très bonne décision qu’il faut appliquer parce que cela correspond aux dispositions du code du travail».
Face aux multiples revendications notées récemment dans différents organes de presse de la place. «Je pense que ça ne devrait pas s’arrêter seulement au niveau des salaires, ils faut aussi revoir les contrats que les patrons font signer à leurs employés. C’est un mot d’ordre que tous les confrères et consoeurs doivent respecter parce qu’il y va de la suivie de notre métier», a ajouté fermement Modi Gaye.
Même son de cloche pour Adama Kandé, journaliste dans la même chaine de télévision. Pour lui, «tout groupe de presse sérieux ne peut pas rester jusqu’au 8 sans payer les salaires. Si c’était mon cas, je plierais tout bonnement bagages», a indiqué le reporter sportif avec beaucoup d’humour.
Certains journalistes ont, par contre, une position plutôt mitigée sur la question. Ils ont estimé que cette décision doit être appliquée au cas par cas et en fonction des entreprises. «L’a société peut avoir un souci d’argent temporaire, dans ce cas c’est à l’employé de comprendre et d’être un peu patient», a souligné un professionnel de l’information et de la communication qui a requis l’anonymat. Une étudiante en journalisme Ndèye Fatou Diagne est quasiment du même avis. Selon elle, «l’arrêt du travail peut avoir des conséquences sur tous les employés du groupe de presse, allant même jusqu’à la fermeture de celui-ci».
Joint au téléphone, un journaliste du quotidien «Le Quotidien», Daouda Luc Baya a estimé que «la décision du SYNPICS est une chose normale, malheureusement les patrons abusent sur le retard de payement. Seulement, je ne suis pas concerné par cette situation parce que je suis payé à temps».
Cet avis est partagé par Modi Gaye, journaliste à la 2STV. Il a soutenu que «c’est une très bonne décision qu’il faut appliquer parce que cela correspond aux dispositions du code du travail».
Face aux multiples revendications notées récemment dans différents organes de presse de la place. «Je pense que ça ne devrait pas s’arrêter seulement au niveau des salaires, ils faut aussi revoir les contrats que les patrons font signer à leurs employés. C’est un mot d’ordre que tous les confrères et consoeurs doivent respecter parce qu’il y va de la suivie de notre métier», a ajouté fermement Modi Gaye.
Même son de cloche pour Adama Kandé, journaliste dans la même chaine de télévision. Pour lui, «tout groupe de presse sérieux ne peut pas rester jusqu’au 8 sans payer les salaires. Si c’était mon cas, je plierais tout bonnement bagages», a indiqué le reporter sportif avec beaucoup d’humour.
Certains journalistes ont, par contre, une position plutôt mitigée sur la question. Ils ont estimé que cette décision doit être appliquée au cas par cas et en fonction des entreprises. «L’a société peut avoir un souci d’argent temporaire, dans ce cas c’est à l’employé de comprendre et d’être un peu patient», a souligné un professionnel de l’information et de la communication qui a requis l’anonymat. Une étudiante en journalisme Ndèye Fatou Diagne est quasiment du même avis. Selon elle, «l’arrêt du travail peut avoir des conséquences sur tous les employés du groupe de presse, allant même jusqu’à la fermeture de celui-ci».
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