Le député de conviction souverainiste et anti-impérialiste, Guy Marius Sagna, a décidé de prendre à bras-le-corps le problème des visas à l’ambassade de France. Interdit de tenir une manifestation en signe de contestation des blocages de visas au sein de l’ambassade de France par le préfet de Dakar, le mouvement FRAPP a finalement préféré tenir une conférence de presse. Le député anti-impérialiste a dénoncé les pratiques « opaques » de l’ambassade de France.
Selon lui, « s’il n’y a pas d’évolution dans le dossier, il va prochainement arborer son écharpe parlementaire et déposer une lettre de protestation à l’ambassade de France ». Il n’a pas exclu de « réintroduire une nouvelle demande de marche ».
Par la même occasion, le député Guy Marius Sagna a dénoncé les arguments légers avancés par le préfet de Dakar. « Un sit-in (marche) se passe sur le trottoir et non pas à l’intérieur de l’ambassade » , s’offusque-t-il en réponse au préfet de Dakar, qui avait avancé comme argument les « perturbations du fonctionnement normal de l’ambassade ».
Pour rappel, dans une question écrite adressée au président de l’Assemblée nationale, Guy Marius Sagna dénonçait l’augmentation des frais de visas Schengen, appelant même à l’application de la réciprocité. « Les frais de visa Schengen ont été augmentés de 12 %, passant ainsi de 80 à 90 euros. J'ai demandé au gouvernement à quand la réciprocité ? » , écrivait-il.
Le député avait aussi beaucoup chargé l’ambassade de France en conférence de presse le 17 août passé. « Quand nous avons dénoncé cela, certain nous ont dit non, ce n’est pas l’ambassade de France. C’est en fait un opérateur qui travaille pour les différentes ambassades. Ce sont ces ambassades qui ont signé des contrats avec ces opérateurs. Le fait que ces opérateurs travaillent avec eux, ne les dédouane pas. Parce que ce que ces opérateurs font, c’est avec la bénédiction de ces ambassades et particulièrement l’ambassade de France. C’est inacceptable que ces différentes ambassades particulièrement celle de France, prennent en otage les passeports de ces étudiants », s’offusquait-il.
Il s’était aussi attaqué aux énormes frais demandés pour l’octroi de visas. « Tous les Sénégalais, tous les Africains qui vivent ces exactions, ces humiliations. On vous fait payer énormément d’argent, on vous fait payer un SMS à plus de 700 F CFA. Alors qu'au Sénégal, on sait qu’un SMS ne coûte que 20 F CFA. Non seulement ces ambassades font du business sur le dos des Africains, et dans le cas d’espèce, je voudrais porter la voix, les revendications, les aspirations des étudiants sénégalais, africains. Non seulement, ils leur facturent beaucoup d’argent qui n’est pas restitué en cas de non-obtention de visa, mais en plus, ils prennent en otage plus d’un mois le passeport des Africains. Nous demandons à l’ambassade de France de respecter les Africains, les Sénégalais », avait dénoncé le parlementaire.
Selon lui, « s’il n’y a pas d’évolution dans le dossier, il va prochainement arborer son écharpe parlementaire et déposer une lettre de protestation à l’ambassade de France ». Il n’a pas exclu de « réintroduire une nouvelle demande de marche ».
Par la même occasion, le député Guy Marius Sagna a dénoncé les arguments légers avancés par le préfet de Dakar. « Un sit-in (marche) se passe sur le trottoir et non pas à l’intérieur de l’ambassade » , s’offusque-t-il en réponse au préfet de Dakar, qui avait avancé comme argument les « perturbations du fonctionnement normal de l’ambassade ».
Pour rappel, dans une question écrite adressée au président de l’Assemblée nationale, Guy Marius Sagna dénonçait l’augmentation des frais de visas Schengen, appelant même à l’application de la réciprocité. « Les frais de visa Schengen ont été augmentés de 12 %, passant ainsi de 80 à 90 euros. J'ai demandé au gouvernement à quand la réciprocité ? » , écrivait-il.
Le député avait aussi beaucoup chargé l’ambassade de France en conférence de presse le 17 août passé. « Quand nous avons dénoncé cela, certain nous ont dit non, ce n’est pas l’ambassade de France. C’est en fait un opérateur qui travaille pour les différentes ambassades. Ce sont ces ambassades qui ont signé des contrats avec ces opérateurs. Le fait que ces opérateurs travaillent avec eux, ne les dédouane pas. Parce que ce que ces opérateurs font, c’est avec la bénédiction de ces ambassades et particulièrement l’ambassade de France. C’est inacceptable que ces différentes ambassades particulièrement celle de France, prennent en otage les passeports de ces étudiants », s’offusquait-il.
Il s’était aussi attaqué aux énormes frais demandés pour l’octroi de visas. « Tous les Sénégalais, tous les Africains qui vivent ces exactions, ces humiliations. On vous fait payer énormément d’argent, on vous fait payer un SMS à plus de 700 F CFA. Alors qu'au Sénégal, on sait qu’un SMS ne coûte que 20 F CFA. Non seulement ces ambassades font du business sur le dos des Africains, et dans le cas d’espèce, je voudrais porter la voix, les revendications, les aspirations des étudiants sénégalais, africains. Non seulement, ils leur facturent beaucoup d’argent qui n’est pas restitué en cas de non-obtention de visa, mais en plus, ils prennent en otage plus d’un mois le passeport des Africains. Nous demandons à l’ambassade de France de respecter les Africains, les Sénégalais », avait dénoncé le parlementaire.