"Retiens moi ou je m'en vais" dixit Mbaye Jacques Diop à Wade

La famille politique de l’ex édile de Rufisque, Mbaye Jacques Diop prend-elle le maquis et entre en rébellion contre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son chef, Me Abdoulaye Wade ? Réunie en assemblée générale extraordinaire hier, dimanche 25 octobre à Rufisque, elle exige en tout cas que leur leader, Mbaye-Jacques Diop « soit rétabli dans ses droits de participation à la gestion effective des affaires de l’Etat, après avoir contribué substantiellement aux victoires du Président Wade depuis 2000 et consolidé le pouvoir de l’alternance ». Aminata Tall fait des émules.

Analysant la situation politique nationale et locale, déclare-t-elle dans une résolution parvenue à notre rédaction et sanctionnant sa rencontre, elle considère qu’après « avoir rejoint le Fal (Front pour l’alternance), à un moment incertain, dans l’entre deux tours en mars 2009 et répondant à l’appel persistant de Me Abdoulaye Wade, Me Mbaye-Jacques Diop, après délibérations des instances de l’ex-PPC, a accepté de fusionner son parti avec le Parti démocratique sénégalais (Pds) ».

Considérant qu’en intégrant le Pds « les militants et responsables de l’ex-PPC ont entièrement respecté leurs engagements, qu’au moment de la fusion, le PPC, sous sa propre bannière, était présent à l’Assemblée Nationale, 6ème sur les 25 partis et coalitions de partis qui avaient compéti, avait une mairie de ville, une mairie d’arrondissement et des centaines de conseillers municipaux et ruraux à travers le pays ; qu’après la fusion, toutes ces fonctions ont été progressivement perdues, sans la moindre réaction du Pds » (…)

Le Mouvement des jeunes de la Famille politique de Me Mbaye-Jacques Diop, (…) « dénonce avec la dernière énergie le sort injuste qui est lui fait à, alors qu’il a tout donné à son pays et à sa ville ». Et exige qu’il « soit rétabli dans ses droits de participation à la gestion effective des affaires de l’Etat (…) » Elle demande enfin, déclare-t-elle dans sa résolution « à Me Mbaye-Jacques Diop, en cas de nécessité, d’engager avec la jeunesse, la réflexion sur son avenir politique en perspective des élections de 2012 ».

Une candidature à la présidentielle ? Crime de lèse majesté qui risque de faire grincer l des dents libéraux.