« C’est un très bon retour au pays. Il donne un signal fort à tous les exilés [pro-Gbagbo] civils et militaires pour rentrer », a confié le porte-parole du RDR, Joël N’Guessan. Pour lui, la Côte d’Ivoire est rentré dans une phase de normalisation définitive. Ce qui n’empêche pas la justice de faire son travail et d’entendre les personnes pour lesquelles elle avait déjà lancé des mandats d’arrêt. Et c’est le cas, justement, pour Marcel Gossio.
« Cette fois, ajoute Joël N’Guessan, l’appel du président Alassane Ouattara aux exilés de rentrer s’accompagne d’une promesse qu’ils n’iront pas immédiatement en prison. » Ils pourront en revanche être convoqués par les juges pour être entendus, tout en restant libres, précise-t-il.
Vers le retour des autres exilés?
Du côté du FPI, pas encore de réaction médiatique depuis le retour de celui qui fut l’un des piliers de l’ancien régime. Juste une observation : l’arrivée de l’ex-patron du port autonome d’Abidjan s’est passée normalement. Cet exemple va-t-il entraîner le retour rapide des cadres exilés dans les pays voisins ?
« La situation est quand même délicate, il faut aller prudemment », a sobrement déclaré un responsable du FPI. Le parti de Laurent Gbagbo souhaite que les retours se fassent dans un cadre négocié. Une délégation doit d’ailleurs se rendre au début de la semaine prochaine au Ghana, au Togo et au Bénin, pour y rencontrer les exilés et discuter des conditions de leur retour.
Source : Rfi.fr