Lunettes de soleil laissant percevoir un regard lointain, la tête penchée sur le côté, le doigt sur la bouche comme pour dire « taisez-vous », Mamadou Lamine Maïga donne ainsi l’impression de réfléchir sur la photo de la pochette de son nouvel album. Sur quoi cogite-t-il serait-on tenté de se demander ? « Sur ce que j’ai laissé en arrière et qui ne fait plus partie de moi, mais aussi et surtout sur comment faire pour mener à bien mon combat », nous rétorque-t-il. Le passé qu’évoque ici l’ancien vocaliste d’Omar Pène se résume à sa vie de toxicomane. Son combat aujourd’hui est de sensibiliser et aider les toxicomanes à se construire une vie loin de la drogue.
Ainsi, « retour de l’enfer », titre de la nouvelle production de Maïga est, comme l’a indiqué l’artiste au cours d’un showcase tenu à Dakar, « plus qu’un album, c’est une réalité vécue ». Après une cure de désintoxication de trois ans dans un centre spécialisé en Italie, l’artiste fait profiter de son expérience à son public. Loin de renier ce passé noir, il en parle pour montrer aux esclaves de la drogue qu’il n’est pas trop tard pour refaire leurs vies.
Dans cet album de dix titres aux rythmes du mbalax sorti au Sénégal depuis le 20 septembre dernier, Maïga dédie une chanson à la cible de sa lutte. « Doun fi diex » aux rythmes acoustiques en est le titre et est assimilée à « une plongée au cœur de la vie des toxicomanes », tel qu’indiqué sur la pochette de l’album. La présentation de ce titre va plus loin et on y parle « d’une véritable introspection qui permet à l’artiste de demander un soutien pour ces personnes qui ne sont plus dépendants de leur volonté, afin qu’ils puissent s’en sortir et se réintégrer dans la société de façon digne ». Car son crédo est, comme il le dit dans le titre « par force », « l’on peut réussir dans la vie « par force » de persévérance ».
Par ailleurs, au delà de porter le combat de l’auteur de « soutoura », cet album marque aussi son retour après une absence de près de six ans de la scène musicale sénégalaise. « Ma ngui nii », la chanson dédiée aux fans est par ailleurs aussi, suivant Maïga, un hymne à la victoire du bien sur le mal.
La religion a aussi sa place dans cet opus. Un hommage est rendu à Cheikh Ahmadou Bamba à travers la reprise de « wafil khoulobe », une chanson écrite par Serigne Modou Kara Mbacké et dédiée au même Serigne Touba. Convaincu que seul Dieu « est maître du destin des hommes », Maïga rend ici hommage à une personne disparue tôt et qui avait tout pourtant pour réussir dans la vie. Un titre assez fort pour se dire que nul ne mérite de rester sur terre ou de mourir. Une façon de rappeler au « monde qui semble ignorer les mystères de la vie », que Maïga évoque dans « Silence », un titre au beat reggae.
Les titres « tekhéte » et « koufi tôk » relèvent l’indiscipline notoire des Sénégalais et la perte de nos us et coutumes. La population obnubilée par les nouvelles technologies évoqués dans « lou faux », se départissent des valeurs qui jadis ont caractérisé notre pays.
Pour la promotion de cet album, une série de concert est prévue à Dakar et à travers le Sénégal. Etant, un album international, l’étranger ne saurait être occulté. Ainsi, Maïga s’envole pour l’Europe dans deux semaines selon Papis Konaté son manager. L’album étant sorti au pays de Dante le 17 de ce mois, l’artiste doit s’y rendre afin d’assurer sa promotion pendant un mois avant de revenir au Sénégal pour trois mois. Les dates pour le Sénégal ne sont pas encore retenues. L’Etat doit financer le programme de sensibilisation accompagnant cette série de concerts et il ne s’est pas encore prononcé.
Ainsi, « retour de l’enfer », titre de la nouvelle production de Maïga est, comme l’a indiqué l’artiste au cours d’un showcase tenu à Dakar, « plus qu’un album, c’est une réalité vécue ». Après une cure de désintoxication de trois ans dans un centre spécialisé en Italie, l’artiste fait profiter de son expérience à son public. Loin de renier ce passé noir, il en parle pour montrer aux esclaves de la drogue qu’il n’est pas trop tard pour refaire leurs vies.
Dans cet album de dix titres aux rythmes du mbalax sorti au Sénégal depuis le 20 septembre dernier, Maïga dédie une chanson à la cible de sa lutte. « Doun fi diex » aux rythmes acoustiques en est le titre et est assimilée à « une plongée au cœur de la vie des toxicomanes », tel qu’indiqué sur la pochette de l’album. La présentation de ce titre va plus loin et on y parle « d’une véritable introspection qui permet à l’artiste de demander un soutien pour ces personnes qui ne sont plus dépendants de leur volonté, afin qu’ils puissent s’en sortir et se réintégrer dans la société de façon digne ». Car son crédo est, comme il le dit dans le titre « par force », « l’on peut réussir dans la vie « par force » de persévérance ».
Par ailleurs, au delà de porter le combat de l’auteur de « soutoura », cet album marque aussi son retour après une absence de près de six ans de la scène musicale sénégalaise. « Ma ngui nii », la chanson dédiée aux fans est par ailleurs aussi, suivant Maïga, un hymne à la victoire du bien sur le mal.
La religion a aussi sa place dans cet opus. Un hommage est rendu à Cheikh Ahmadou Bamba à travers la reprise de « wafil khoulobe », une chanson écrite par Serigne Modou Kara Mbacké et dédiée au même Serigne Touba. Convaincu que seul Dieu « est maître du destin des hommes », Maïga rend ici hommage à une personne disparue tôt et qui avait tout pourtant pour réussir dans la vie. Un titre assez fort pour se dire que nul ne mérite de rester sur terre ou de mourir. Une façon de rappeler au « monde qui semble ignorer les mystères de la vie », que Maïga évoque dans « Silence », un titre au beat reggae.
Les titres « tekhéte » et « koufi tôk » relèvent l’indiscipline notoire des Sénégalais et la perte de nos us et coutumes. La population obnubilée par les nouvelles technologies évoqués dans « lou faux », se départissent des valeurs qui jadis ont caractérisé notre pays.
Pour la promotion de cet album, une série de concert est prévue à Dakar et à travers le Sénégal. Etant, un album international, l’étranger ne saurait être occulté. Ainsi, Maïga s’envole pour l’Europe dans deux semaines selon Papis Konaté son manager. L’album étant sorti au pays de Dante le 17 de ce mois, l’artiste doit s’y rendre afin d’assurer sa promotion pendant un mois avant de revenir au Sénégal pour trois mois. Les dates pour le Sénégal ne sont pas encore retenues. L’Etat doit financer le programme de sensibilisation accompagnant cette série de concerts et il ne s’est pas encore prononcé.