Le noir hante de nouveau les dakarois
C’est la recrudescence des coupures d’électricité à quelques jours de la fête de Tabaski. Elle n’est pas sans conséquence pour le secteur privé notamment les PME et PMI. «Les coupures nous porte vraiment préjudice. Elles ralentissent considérablement notre travail même si nous disposons d’un groupe électrogène. Mais cela, c’est une charge de plus parce nous dépensons plus de 10 mille francs par jour de carburant. Evidemment, cela réduit comme une peau de chagrin notre budget de fonctionnement», a fulminé Pape Faye, propriétaire du salon «Khadim couture» situé à Dieuppeul 3.
Ass Diop tailleur au marché Castors partage le même lot que ceux de Dieupeul 3. Lui aussi, il est angoissé à suffisance par les délestages. Ass Diop ne peut pas se payer le luxe de se procurer un groupe électrogène du fait de l’étroitesse de son atelier. «Même si je me redouble d’efforts en passant la nuit à coudre, mes clients n’hésiteront pas de m’harceler ou à revenir sur leurs commandes. Franchement, la Sénélec nous cause du tort» a-t-il martelé.
Chez les coiffeurs, même son de cloche. Pour leur part, ils fustigent ce jeu de yo-yo de la Senelec qui freine leurs activités. Tondeuse à la main, Ibrahima Ba, a, naturellement, fait savoir que son travail dépend de l’électricité. «Si le courant s’arrête, je suis obligé de tout arrêter et de tourner les pouces puisque je n’ai pas un groupe électrogène. Je n’en ai même pas les moyens. Cela ne lui facilite pas du tout les choses. Je dois payer mon assistant et le loyer sans compter les dépenses de la Tabaski». Quelques mots sur le coût du préjudice que lui portent ces délestages et aussi sur son chiffre d’affaire, Ibrahima Ba donne sa langue au chat tout en marmonnant «Alhamdoulilah».
Les blanchisseries aussi trinquent même si ce n’est pas la même façon que les autres secteurs d’activités. A la Sicap liberté 6 (faubourg), se trouve l’entreprise de nettoiement « inter- clean service ». «Ces coupures d’électricités engendrent des frais supplémentaires qui constituent une perte. On est obligé de louer un groupe électrogène et d’acheter du carburant pour le faire fonctionner», a indiqué la superviseuse khady sidibé. M. Boiro de confirmer : « les moquettes sont mouillées depuis hier (jeudi 4 décembre) ce qui retarde la livraison, et les clients ne cherchent pas à comprendre».
La fréquence des délestages notée ces derniers jours constitue un handicap majeur pour de nombreux usagers. Si certains se tournent vers les groupes électrogènes, les moins nantis dépendent amèrement des humeurs de la Senelec.
Les coupures d’électricité intempestives commençaient à être un vieil souvenir pour les populations de Dakar. Cela était parti des émeutes dans différents quartiers pour protester contre les délestages et les deux factures qu’elles devaient payer en un mois. Des locaux d’agences de la Sénélec avaient été saccagés lors de cette furie de la jeunesse.
Ass Diop tailleur au marché Castors partage le même lot que ceux de Dieupeul 3. Lui aussi, il est angoissé à suffisance par les délestages. Ass Diop ne peut pas se payer le luxe de se procurer un groupe électrogène du fait de l’étroitesse de son atelier. «Même si je me redouble d’efforts en passant la nuit à coudre, mes clients n’hésiteront pas de m’harceler ou à revenir sur leurs commandes. Franchement, la Sénélec nous cause du tort» a-t-il martelé.
Chez les coiffeurs, même son de cloche. Pour leur part, ils fustigent ce jeu de yo-yo de la Senelec qui freine leurs activités. Tondeuse à la main, Ibrahima Ba, a, naturellement, fait savoir que son travail dépend de l’électricité. «Si le courant s’arrête, je suis obligé de tout arrêter et de tourner les pouces puisque je n’ai pas un groupe électrogène. Je n’en ai même pas les moyens. Cela ne lui facilite pas du tout les choses. Je dois payer mon assistant et le loyer sans compter les dépenses de la Tabaski». Quelques mots sur le coût du préjudice que lui portent ces délestages et aussi sur son chiffre d’affaire, Ibrahima Ba donne sa langue au chat tout en marmonnant «Alhamdoulilah».
Les blanchisseries aussi trinquent même si ce n’est pas la même façon que les autres secteurs d’activités. A la Sicap liberté 6 (faubourg), se trouve l’entreprise de nettoiement « inter- clean service ». «Ces coupures d’électricités engendrent des frais supplémentaires qui constituent une perte. On est obligé de louer un groupe électrogène et d’acheter du carburant pour le faire fonctionner», a indiqué la superviseuse khady sidibé. M. Boiro de confirmer : « les moquettes sont mouillées depuis hier (jeudi 4 décembre) ce qui retarde la livraison, et les clients ne cherchent pas à comprendre».
La fréquence des délestages notée ces derniers jours constitue un handicap majeur pour de nombreux usagers. Si certains se tournent vers les groupes électrogènes, les moins nantis dépendent amèrement des humeurs de la Senelec.
Les coupures d’électricité intempestives commençaient à être un vieil souvenir pour les populations de Dakar. Cela était parti des émeutes dans différents quartiers pour protester contre les délestages et les deux factures qu’elles devaient payer en un mois. Des locaux d’agences de la Sénélec avaient été saccagés lors de cette furie de la jeunesse.