Au quotidien, combien d’entre nous prêchent la fidélité tout en étant eux même infidèles
Est-il possible d’apprendre à nos enfants des vertus que nous, parents, ne pratiquons pas ? N’est-ce pas meilleur de prêcher par l’exemple ?
Autrement dit au lieu de médire de ceux qui pratiquent la médisance essayons de ne pas médire tout court car si chacun en faisait autant il n’ y aurait plus de médisance.
Cela me permet de faire un clin d’ œil à mes amis journalistes prompts à donner des leçons de droiture : entre ceux qui trempent leur plume dans le vitriol depuis qu’on leur a refusé de diriger le label trentenaire, ceux qui ont obtenu du ciment grâce à la voix du mbalax, ceux qui ont fait le jebelu au xalis lors d’un magal couvert pour la tour de marbre, ceux dont les factures de téléphone sont payées par des organes de presse proches du pouvoir dans lesquels ils ne travaillent pourtant pas. La liste est longue, ils se reconnaîtront…
Nous accusons les autres de ne pas respecter les règles, mais faisons-nous mieux ?
Dans les banques, à la SDE, à la SENELEC, combien ont le réflexe de faire la queue en attendant leur tour ?
Sur la route, combien restent dans leur file ? Combien respectent les vitesses autorisées ? Combien respectent l’interdiction de téléphoner au volant ?
En une phrase : combien respectent les règles ?
Nous accusons Idy et Wade de propager des contre valeurs mais nous sommes nous déjà demandés à quel point nous leur ressemblons ?
Au quotidien lorsque nous prêchons l’amour tout en fuyant l’étudiant fauché pour épouser l’émigré friqué.
Au quotidien, essayons de nous observer et de réduire l’écart entre nos paroles et nos actes. Essayons de réduire l’écart entre les valeurs que nous vantons et celles que nous pratiquons.
Peut être en le faisant nous deviendrons chacun une référence pour nos enfants qui n’auront plus besoin d’aller chercher des exemples dans les hautes sphères de l’Etat. Hauteurs ou les valeurs semblent absentes.
Oui il est triste de voir les compromissions politiciennes érigées en règle mais si l’on essayait chacun de traquer ce qu’il y’ a d’ Idy et de Wade en chacun de nous (cet acte est à notre portée avec la grâce de Dieu) au lieu de passer simplement du temps à aboyer après la caravane bleue chargée de billets de la même couleur peut être aiderions nous plus notre pays.
Oui aux marches de protestation. Oui aux appels à la démission (c’est le rôle de l’opposition) mais en attendant les élections si on commençait par traquer en nous ce que nous savons (et aimons) reprocher si fort et si publiquement aux autres?
Oumar Khayam
Est-il possible d’apprendre à nos enfants des vertus que nous, parents, ne pratiquons pas ? N’est-ce pas meilleur de prêcher par l’exemple ?
Autrement dit au lieu de médire de ceux qui pratiquent la médisance essayons de ne pas médire tout court car si chacun en faisait autant il n’ y aurait plus de médisance.
Cela me permet de faire un clin d’ œil à mes amis journalistes prompts à donner des leçons de droiture : entre ceux qui trempent leur plume dans le vitriol depuis qu’on leur a refusé de diriger le label trentenaire, ceux qui ont obtenu du ciment grâce à la voix du mbalax, ceux qui ont fait le jebelu au xalis lors d’un magal couvert pour la tour de marbre, ceux dont les factures de téléphone sont payées par des organes de presse proches du pouvoir dans lesquels ils ne travaillent pourtant pas. La liste est longue, ils se reconnaîtront…
Nous accusons les autres de ne pas respecter les règles, mais faisons-nous mieux ?
Dans les banques, à la SDE, à la SENELEC, combien ont le réflexe de faire la queue en attendant leur tour ?
Sur la route, combien restent dans leur file ? Combien respectent les vitesses autorisées ? Combien respectent l’interdiction de téléphoner au volant ?
En une phrase : combien respectent les règles ?
Nous accusons Idy et Wade de propager des contre valeurs mais nous sommes nous déjà demandés à quel point nous leur ressemblons ?
Au quotidien lorsque nous prêchons l’amour tout en fuyant l’étudiant fauché pour épouser l’émigré friqué.
Au quotidien, essayons de nous observer et de réduire l’écart entre nos paroles et nos actes. Essayons de réduire l’écart entre les valeurs que nous vantons et celles que nous pratiquons.
Peut être en le faisant nous deviendrons chacun une référence pour nos enfants qui n’auront plus besoin d’aller chercher des exemples dans les hautes sphères de l’Etat. Hauteurs ou les valeurs semblent absentes.
Oui il est triste de voir les compromissions politiciennes érigées en règle mais si l’on essayait chacun de traquer ce qu’il y’ a d’ Idy et de Wade en chacun de nous (cet acte est à notre portée avec la grâce de Dieu) au lieu de passer simplement du temps à aboyer après la caravane bleue chargée de billets de la même couleur peut être aiderions nous plus notre pays.
Oui aux marches de protestation. Oui aux appels à la démission (c’est le rôle de l’opposition) mais en attendant les élections si on commençait par traquer en nous ce que nous savons (et aimons) reprocher si fort et si publiquement aux autres?
Oumar Khayam