Le secrétaire général national du PDS et président de la République a encore usé de sa ruse
A trois mois des élections locales, le code électoral va connaitre de nouvelles révisions. Le Conseil des ministres de ce jeudi a adopté un projet de loi modifiant les articles L189, L190, L193, L225, L226, L239, L242 et L244 du Code Electoral. Avec la modification de ces articles, le président de la République compte ainsi s’attaquer à la composition des conseils régionaux, municipaux et ruraux et au mode d’élection et de la durée du mandat des conseillers régionaux, municipaux et ruraux. Le code électoral va ainsi subir un profond toilettage dans sa partie qui concerne les élections locales.
Cette modification du code électoral vient remettre en cause le consensus qui avait été trouvé lors des concertations à l’Ecole Nationale Police en 2005 et 2006. Ces rencontres avaient été lancées à l’hôtel Indépendance par le ministre de l’Intérieur d’alors, Ousmane Ngom et avaient débouché sur la règle des 3/5 (60%) requis pour la liste proportionnelle et les 2/5 (40%) pour la liste majoritaire. Cette disposition consensuelle arrêtée à l’unanimité, lors de ces longues négociations, visait à assurer une représentation de toutes les forces politiques au niveau des conseils des collectivités locales.
Le code électoral de 2002 avait régi que les conseillers étaient élus à 50 % sur la liste majoritaire et au même taux sur la liste proportionnelle.
Ce projet de loi a de forts relents politiques. En effet, il va consacrer une égalité entre la liste majoritaire et celle proportionnelle. Ce qui permettrait sans doute d’écraser les petits partis mais aussi de ne pas trop faire les frais d’une possible coalition des partis de l’opposition, membres du Front Siggil Senegaal (FSS) lors des élections locales de mars 2009 qui pourrait leur être fatale compte tenu du contexte actuel.
Si la proportionnelle était maintenant à 60%, le Parti Démocratique Sénégalais (Pds, au pouvoir) pourrait face à une éventuelle coalition de l’opposition remporter la liste majoritaire dans certaines localités et perdre la proportionnelle. La principale conséquence de ce schéma est que la présidence des conseils des différentes collectivités locales (municipal, régional et rural) allait échapper le parti libéral au pouvoir et ses alliés.
Cette modification du code électoral vient remettre en cause le consensus qui avait été trouvé lors des concertations à l’Ecole Nationale Police en 2005 et 2006. Ces rencontres avaient été lancées à l’hôtel Indépendance par le ministre de l’Intérieur d’alors, Ousmane Ngom et avaient débouché sur la règle des 3/5 (60%) requis pour la liste proportionnelle et les 2/5 (40%) pour la liste majoritaire. Cette disposition consensuelle arrêtée à l’unanimité, lors de ces longues négociations, visait à assurer une représentation de toutes les forces politiques au niveau des conseils des collectivités locales.
Le code électoral de 2002 avait régi que les conseillers étaient élus à 50 % sur la liste majoritaire et au même taux sur la liste proportionnelle.
Ce projet de loi a de forts relents politiques. En effet, il va consacrer une égalité entre la liste majoritaire et celle proportionnelle. Ce qui permettrait sans doute d’écraser les petits partis mais aussi de ne pas trop faire les frais d’une possible coalition des partis de l’opposition, membres du Front Siggil Senegaal (FSS) lors des élections locales de mars 2009 qui pourrait leur être fatale compte tenu du contexte actuel.
Si la proportionnelle était maintenant à 60%, le Parti Démocratique Sénégalais (Pds, au pouvoir) pourrait face à une éventuelle coalition de l’opposition remporter la liste majoritaire dans certaines localités et perdre la proportionnelle. La principale conséquence de ce schéma est que la présidence des conseils des différentes collectivités locales (municipal, régional et rural) allait échapper le parti libéral au pouvoir et ses alliés.