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Révision du code électoral : les conditions de l’opposition pour arrêter le boycott

Les germes d’un sérieux contentieux électoral se pointent déjà à l’horizon. Après le boycott des responsables de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal des négociations sur la révision du code électoral, les leaders sont montés au créneau ce jeudi 10 décembre pour fixer les conditions d’une reprise des concertations. Ils ont aussi un plan B qui consiste à la mise en œuvre d’un plan d’actions pour imposer un rapport de force au pouvoir et sa coalition.



Révision du code électoral : les conditions de l’opposition pour arrêter le boycott
Les leaders de la coalition Bennoo Siggil Senegaal ont mis sur la table trois conditions pour leur retour à la table de négociation pour la révision du code électoral. Il s’agit entre autres de l’intégration des conclusions de ces concertations dans le code électoral, le ministre de l’Intérieur Bécaye Diop qui est récusé et la mise en place de cadre indépendant. Le porte-parole du jour de la réunion de la conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal, par ailleurs, secrétaire général du Parti Socialiste (PS) a donné une explication de telles exigences. Selon Ousmane Tanor Dieng, «Abdoulaye Wade doit dire clairement que les conclusions auxquelles on aura abouti vont être intégrées dans le code électoral dans sa partie réglementaire ou législative. Et prendre acte du fait que nous récusons le ministre de l’Intérieur. Il ne doit plus présider les négociations, les discussions sur la révision du code électoral parce que le ministre de l’Intérieur est partisans, nous voulons une personnalité indépendant, un cadre indépendant dans lequel nous allons discuter et cette personnalité indépendante sera chargée de rapprocher les positions et de chercher le consensus comme on l’avait fait en 1992 avec la commission cellulaire».

Le leader des socialiste a, ainsi, indiqué à travers les ondes de la RFM que «c’est le minimum acceptable pour que nous puissions reprendre notre place dans la négociation». Et le chef de file du PS de mettre en garde : «si cela n’est pas fait, on les laissera prendre des décisions et nous allons mettre en place un plan d’actions pour nous organiser et créer le rapport de force qui oblige ce régime à comprendre que ce pays ne leur appartient pas. On le leur a confié et nous allons appeler tous les sénégalais à cela parce que ce dont il s’agit aujourd’hui, c’est de s’organiser pour faire partir Abdoulaye Wade et son système qui constituent en même temps le problème de la situation et sa solution. Et puis, il faut qu’il indique définitivement qu’il arrête le tripatouillage du code électoral».

Jean Louis Djiba

Vendredi 11 Décembre 2009 - 08:18


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