La révocation de Barthélémy Dias continue de susciter l'indignation au sein de la classe politique sénégalaise. Taxawu Sénégal a publié un communiqué pour dénoncer la décision du préfet d'appliquer l'article L277 du Code électoral. "Taxawu Sénégal exprime son indignation la plus vive et condamne avec la plus grande fermeté la décision arbitraire du préfet de Dakar, visant à prononcer la démission du maire Barthélémy Toye Dias de la ville de Dakar", lit-on dans le communiqué de la formation politique à laquelle appartient Barthélémy Dias. La formation politique qualifie cette décision du préfet de Dakar d'"arbitraire".
"Taxawu Sénégal observe que cette démarche, bien que dissimulée sous le vernis d’une prétendue 'légalité' procédurale, relève en réalité d’une logique profondément politicienne et des usages politiques de l’administration", a fustigé la formation. "Le Code général des collectivités territoriales, dans ses articles 135 et 140, encadre rigoureusement les conditions et les motifs pouvant justifier la destitution d’un maire. Ces dispositions, élaborées pour protéger la neutralité et la démocratie locale, imposent une stricte objectivité et visent à éviter tout arbitraire", a poursuivi la formation politique.
De plus, a ajouté la note, "les articles L.29, L.30 et L.277 du Code électoral, invoqués par le préfet, traduisent une instrumentalisation manifeste du droit à des fins politiques, détourné ici de son objectif pour donner un semblant de légitimité à une décision fondamentalement viciée et partisane."
"Cet artifice juridique ou cette manœuvre illustre sans équivoque la volonté manifeste d’exécuter une injonction politique, déguisée sous les oripeaux d’une démarche administrative, visant à abattre un opposant tenace", a déclaré la formation politique de l'ex-maire de Dakar.
Sur ces faits, Taxawu a réaffirmé "son engagement indéfectible à défendre les droits de Barthélémy Dias, député-maire légitime de la ville de Dakar, et à s’opposer sans relâche à cette décision injuste et arbitraire".
Interruption de la conférence de presse de Barthélémy Dias
La conférence de presse de Barthélémy Dias n'a finalement pas eu lieu en raison de l'irruption des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la salle où devait se tenir le face-à-face avec la presse. À ce sujet, la formation politique a dénoncé "avec la plus grande fermeté l'incursion brutale, scandaleuse et injustifiée des forces de l’ordre à l'hôtel de ville de Dakar, en pleine conférence de presse du maire Barthélémy Toye Dias. Cet acte d'une violence inouïe, non seulement indigne et inacceptable dans une société fondée sur les principes de l'État de droit, constitue également une flagrante violation des dispositions de l'article L277 du Code électoral, car le maire dispose d'un délai de dix jours pour interjeter appel de la décision émanant du préfet."
Par ailleurs, Taxawu appelle les Sénégalais "à se mobiliser avec détermination afin de dénoncer ces abus de pouvoir récurrents du nouveau régime, de sauvegarder l’intégrité des institutions démocratiques et d’exiger que justice soit rendue."
"Taxawu Sénégal observe que cette démarche, bien que dissimulée sous le vernis d’une prétendue 'légalité' procédurale, relève en réalité d’une logique profondément politicienne et des usages politiques de l’administration", a fustigé la formation. "Le Code général des collectivités territoriales, dans ses articles 135 et 140, encadre rigoureusement les conditions et les motifs pouvant justifier la destitution d’un maire. Ces dispositions, élaborées pour protéger la neutralité et la démocratie locale, imposent une stricte objectivité et visent à éviter tout arbitraire", a poursuivi la formation politique.
De plus, a ajouté la note, "les articles L.29, L.30 et L.277 du Code électoral, invoqués par le préfet, traduisent une instrumentalisation manifeste du droit à des fins politiques, détourné ici de son objectif pour donner un semblant de légitimité à une décision fondamentalement viciée et partisane."
"Cet artifice juridique ou cette manœuvre illustre sans équivoque la volonté manifeste d’exécuter une injonction politique, déguisée sous les oripeaux d’une démarche administrative, visant à abattre un opposant tenace", a déclaré la formation politique de l'ex-maire de Dakar.
Sur ces faits, Taxawu a réaffirmé "son engagement indéfectible à défendre les droits de Barthélémy Dias, député-maire légitime de la ville de Dakar, et à s’opposer sans relâche à cette décision injuste et arbitraire".
Interruption de la conférence de presse de Barthélémy Dias
La conférence de presse de Barthélémy Dias n'a finalement pas eu lieu en raison de l'irruption des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la salle où devait se tenir le face-à-face avec la presse. À ce sujet, la formation politique a dénoncé "avec la plus grande fermeté l'incursion brutale, scandaleuse et injustifiée des forces de l’ordre à l'hôtel de ville de Dakar, en pleine conférence de presse du maire Barthélémy Toye Dias. Cet acte d'une violence inouïe, non seulement indigne et inacceptable dans une société fondée sur les principes de l'État de droit, constitue également une flagrante violation des dispositions de l'article L277 du Code électoral, car le maire dispose d'un délai de dix jours pour interjeter appel de la décision émanant du préfet."
Par ailleurs, Taxawu appelle les Sénégalais "à se mobiliser avec détermination afin de dénoncer ces abus de pouvoir récurrents du nouveau régime, de sauvegarder l’intégrité des institutions démocratiques et d’exiger que justice soit rendue."
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