« Je dis bonjour à tout le peuple malgache. Je suis bien rentrée à Madagascar. Je suis venue pour m’occuper de ma mère, je vous demande de prier pour elle. »
Quelques heures après son arrivée, il n’y a aucun signe d’émotion sur le visage de Lalao Ravalomanana. Ses mots sont pesés, tout semble contrôlé. Elle et ses proches le répètent, cette visite est familiale. Elle vient au chevet de sa mère hospitalisée. Ce retour n’est en rien politique.
Oon ne connaît pas la durée de son séjour qui n’est que provisoire et qui a été âprement discuté. Jusqu’à la dernière minute, à Johannesbourg, ses conditions ont été négociées avec le pouvoir de transition. Il n'y pas de déclaration politique, pas de participation à des rassemblements. L’ancienne Première dame pourrait se contenter de visite à des associations.
Alors, après quatre ans d’exil, et plusieurs tentatives de retour ratées, la venue de Lalao Ravalomanana semble être un signe d’apaisement. Ce qu’espèrent maintenant les proches de l’ancien président c’est qu’à son tour leur leader pourra rentrer. Rien n’est pourtant moins sûr. Andry Rajoelina s’est toujours opposé au retour de son rival. « Il n’en est pas question avant l’élection présidentielle de juillet prochain », n’a-t-il de cesse de déclarer.
Source : Rfi.fr
Quelques heures après son arrivée, il n’y a aucun signe d’émotion sur le visage de Lalao Ravalomanana. Ses mots sont pesés, tout semble contrôlé. Elle et ses proches le répètent, cette visite est familiale. Elle vient au chevet de sa mère hospitalisée. Ce retour n’est en rien politique.
Oon ne connaît pas la durée de son séjour qui n’est que provisoire et qui a été âprement discuté. Jusqu’à la dernière minute, à Johannesbourg, ses conditions ont été négociées avec le pouvoir de transition. Il n'y pas de déclaration politique, pas de participation à des rassemblements. L’ancienne Première dame pourrait se contenter de visite à des associations.
Alors, après quatre ans d’exil, et plusieurs tentatives de retour ratées, la venue de Lalao Ravalomanana semble être un signe d’apaisement. Ce qu’espèrent maintenant les proches de l’ancien président c’est qu’à son tour leur leader pourra rentrer. Rien n’est pourtant moins sûr. Andry Rajoelina s’est toujours opposé au retour de son rival. « Il n’en est pas question avant l’élection présidentielle de juillet prochain », n’a-t-il de cesse de déclarer.
Source : Rfi.fr