"Je ne vendrai jamais, jamais mon pays. Je ne me rendrai jamais, jamais, jamais. Le Zimbabwe est à moi. Je suis le Zimbabwe. Le Zimbabwe aux Zimbabwéens. Jamais le Zimbabwe aux Britanniques. La Grande-Bretagne aux Britanniques", a-t-il lancé.
Aux commandes du Zimbabwe depuis son indépendance de la couronne britannique en 1980, Robert Mugabe est critiqué de toutes parts en raison de la crise politique et économique aiguë que traverse le pays, et de la dégradation des conditions de vie de la population largement responsable de l'épidémie de choléra qui a fait plus d'un millier de morts depuis août.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain aux affaires africaines, Jendayi Frazer, a estimé jeudi que le Zimbabwe se trouvait "en plein effondrement". Il a appelé à la démission de Robert Mugabe ou à "une action" de la communauté internationale.
"Ce que les Américains veulent, c'est le départ du président Mugabe. Mais le président Mugabe a été élu par son peuple et nous leur avons dit ce que nous avons dit aux Européens: que les seules personnes ayant le pouvoir de faire partir Robert Gabriel Mugabe sont le peuple du Zimbabwe", a lancé le-dit Robert Mugabe à ses partisans réunis à Harare jusqu'à dimanche inclus pour le congrès annuel de son parti, la ZANU-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique).
Et de demander quels pays africains "auraient le courage" de lancer une intervention militaire. La plupart des pays voisins du Zimbabwe, y compris la puissante Afrique du Sud, sont opposés à une opération militaire contre le Zimbabwe. Robert Mugabe reste en outre auréolé dans la région de son prestige de héros de l'indépendance. Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a réaffirmé jeudi la nécessité de mettre en oeuvre au plus vite l'accord de partage du pouvoir conclu en septembre par le camp Mugabe et l'opposition conduite par Morgan Tsvangirai.
Ce dernier a déclaré vendredi depuis le Botswana voisin qu'il demanderait à son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de refuser de négocier si les prisonniers politiques -plus de 42 en deux mois selon lui- n'étaient pas relâchés ou inculpés d'ici au 1er janvier.
Les chefs de la diplomatie des pays nordiques (Danemark, Norvège, Suède, Finlande, Islande) ont publié vendredi un communiqué appelant à la fin de la "mauvaise gouvernance" Mugabe et estimant que le régime de Harare "porte seul la responsabilité de la situation tragique" du Zimbabwe.
Signe de la crise économique qui frappe le Zimbabwe, la Banque centrale a dévoilé vendredi un nouveau billet, d'une valeur de 10 milliards de dollars zimbabwéens. De la roupie de sansonnet quand l'inflation dépasse les 231 millions pour cent.
Source : AP avec yahoo news
Aux commandes du Zimbabwe depuis son indépendance de la couronne britannique en 1980, Robert Mugabe est critiqué de toutes parts en raison de la crise politique et économique aiguë que traverse le pays, et de la dégradation des conditions de vie de la population largement responsable de l'épidémie de choléra qui a fait plus d'un millier de morts depuis août.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain aux affaires africaines, Jendayi Frazer, a estimé jeudi que le Zimbabwe se trouvait "en plein effondrement". Il a appelé à la démission de Robert Mugabe ou à "une action" de la communauté internationale.
"Ce que les Américains veulent, c'est le départ du président Mugabe. Mais le président Mugabe a été élu par son peuple et nous leur avons dit ce que nous avons dit aux Européens: que les seules personnes ayant le pouvoir de faire partir Robert Gabriel Mugabe sont le peuple du Zimbabwe", a lancé le-dit Robert Mugabe à ses partisans réunis à Harare jusqu'à dimanche inclus pour le congrès annuel de son parti, la ZANU-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique).
Et de demander quels pays africains "auraient le courage" de lancer une intervention militaire. La plupart des pays voisins du Zimbabwe, y compris la puissante Afrique du Sud, sont opposés à une opération militaire contre le Zimbabwe. Robert Mugabe reste en outre auréolé dans la région de son prestige de héros de l'indépendance. Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a réaffirmé jeudi la nécessité de mettre en oeuvre au plus vite l'accord de partage du pouvoir conclu en septembre par le camp Mugabe et l'opposition conduite par Morgan Tsvangirai.
Ce dernier a déclaré vendredi depuis le Botswana voisin qu'il demanderait à son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de refuser de négocier si les prisonniers politiques -plus de 42 en deux mois selon lui- n'étaient pas relâchés ou inculpés d'ici au 1er janvier.
Les chefs de la diplomatie des pays nordiques (Danemark, Norvège, Suède, Finlande, Islande) ont publié vendredi un communiqué appelant à la fin de la "mauvaise gouvernance" Mugabe et estimant que le régime de Harare "porte seul la responsabilité de la situation tragique" du Zimbabwe.
Signe de la crise économique qui frappe le Zimbabwe, la Banque centrale a dévoilé vendredi un nouveau billet, d'une valeur de 10 milliards de dollars zimbabwéens. De la roupie de sansonnet quand l'inflation dépasse les 231 millions pour cent.
Source : AP avec yahoo news
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