Le juge d'instruction Marc Trévidic lui a accordé une permission de sortie du territoire sous réserve qu'elle revienne en France le 10 janvier au plus tard.
"Elle s'est engagée à revenir, ses avocats s'y sont engagés, le gouvernement rwandais s'y est engagé", a dit à Reuters son avocat français Léon-Lef Forster.
Arrêtée en Allemagne le 9 novembre puis extradée vers la France, Rose Kabuye, 47 ans, actuelle chef du protocole du président rwandais, a été mise en examen pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Elle est mise en cause pour son rôle présumé dans l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, abattu par des missiles sol-air à son atterrissage à Kigali. Onze autres personnes avaient été tuées, dont quatre membres d'équipage français.
Cet événement avait marqué le début du génocide qui a vu périr 800.000 Tutsis et Hutus modérés.
Rose Kabuye, qui est tutsie, et le régime actuel du président tutsi Paul Kagamé, ancien chef du mouvement de guérilla Front patriotique rwandais (FPR), nient toute implication dans l'attentat.
Ils affirment que Paris, qui avait soutenu le régime dont sont issus les génocidaires hutus, cherche à faire diversion.
Au total, neuf officiels rwandais sont visés depuis novembre 2006 par des mandats d'arrêt internationaux délivrés par la justice française. Le dossier a entraîné la rupture des relations diplomatiques entre Paris et Kigali.
A Kigali, le régime s'est réjoui mardi de l'autorisation de retour de Rose Kabuye. "Elle est une femme libre et elle rentre à la maison", a dit le ministre de la Justice Tharcisse Karugarama dans le journal New Times.
"Nous pensons que c'est une bonne et juste décision. Après cette décision, le reste va suivre. Nous pensons et espérons que maintenant que le processus est engagé, il sera prouvé qu'elle est innocente", a-t-il ajouté.
Source : Reuters avec yahoo news
"Elle s'est engagée à revenir, ses avocats s'y sont engagés, le gouvernement rwandais s'y est engagé", a dit à Reuters son avocat français Léon-Lef Forster.
Arrêtée en Allemagne le 9 novembre puis extradée vers la France, Rose Kabuye, 47 ans, actuelle chef du protocole du président rwandais, a été mise en examen pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Elle est mise en cause pour son rôle présumé dans l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, abattu par des missiles sol-air à son atterrissage à Kigali. Onze autres personnes avaient été tuées, dont quatre membres d'équipage français.
Cet événement avait marqué le début du génocide qui a vu périr 800.000 Tutsis et Hutus modérés.
Rose Kabuye, qui est tutsie, et le régime actuel du président tutsi Paul Kagamé, ancien chef du mouvement de guérilla Front patriotique rwandais (FPR), nient toute implication dans l'attentat.
Ils affirment que Paris, qui avait soutenu le régime dont sont issus les génocidaires hutus, cherche à faire diversion.
Au total, neuf officiels rwandais sont visés depuis novembre 2006 par des mandats d'arrêt internationaux délivrés par la justice française. Le dossier a entraîné la rupture des relations diplomatiques entre Paris et Kigali.
A Kigali, le régime s'est réjoui mardi de l'autorisation de retour de Rose Kabuye. "Elle est une femme libre et elle rentre à la maison", a dit le ministre de la Justice Tharcisse Karugarama dans le journal New Times.
"Nous pensons que c'est une bonne et juste décision. Après cette décision, le reste va suivre. Nous pensons et espérons que maintenant que le processus est engagé, il sera prouvé qu'elle est innocente", a-t-il ajouté.
Source : Reuters avec yahoo news