
Le cadre de concertation citoyenne pour la défense des intérêts des populations des parcelles, Fadia et Guentaba qui ont haussé le ton. Des pancartes sur lesquelles on peut lire : « parcelle n’est pas assainie », « non à l’absence d'entretien des eaux », « des morts, la route fait encore pleurer », etc. Pour booster la mobilisation, une voiture sillonnait les quartiers afin de réveiller les jeunes qui manquent à l’appel. Le signal fut donné, et la marche pouvait débuter.
De la grande mosquée, les populations égrenèrent leur chapelet de doléances. « Nous sommes fatiguées. Les parcelles assainies sont maudites par les autorités. Comme si nous ne sommes pas des citoyens », scandaient-elles. Les habitants de cette localité par la voix du coordonnateur du cadre de concertation citoyenne pour la défense des intérêts des Parcelles Assainies, Babacar Mbaye, réclament la réfection immédiate de la route, un système de collecte et l’assainissement. "Cette route érigée depuis 1996 est défectueuse et les cas d’accident se multiplient.
Les voitures empruntent les ruelles pour contourner les nombreux nids de poule exposant davantage les populations, notamment les enfants à des risques d’accident", fait-il savoir. L’imam Mamadou a pour sa part fait remarquer que "les choses sont au point mort. Nous sommes dans des difficultés et les agresseurs dictent leur loi. C'est le comble".
Les prochains jours risquent aussi de voir les populations sortir en masse en passant à la vitesse supérieure.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)
De la grande mosquée, les populations égrenèrent leur chapelet de doléances. « Nous sommes fatiguées. Les parcelles assainies sont maudites par les autorités. Comme si nous ne sommes pas des citoyens », scandaient-elles. Les habitants de cette localité par la voix du coordonnateur du cadre de concertation citoyenne pour la défense des intérêts des Parcelles Assainies, Babacar Mbaye, réclament la réfection immédiate de la route, un système de collecte et l’assainissement. "Cette route érigée depuis 1996 est défectueuse et les cas d’accident se multiplient.
Les voitures empruntent les ruelles pour contourner les nombreux nids de poule exposant davantage les populations, notamment les enfants à des risques d’accident", fait-il savoir. L’imam Mamadou a pour sa part fait remarquer que "les choses sont au point mort. Nous sommes dans des difficultés et les agresseurs dictent leur loi. C'est le comble".
Les prochains jours risquent aussi de voir les populations sortir en masse en passant à la vitesse supérieure.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)


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