Ce mouvement de grève spontané et assez inhabituel a commencé mercredi à la raffinerie Total de Lindsey dans l’est de l'Angleterre. Implanté depuis 40 ans dans la région, le groupe français fait travailler là 550 personnes et entre 200 et un millier d’intérimaires.
Mais après un appel d’offre qui mettait en compétition 5 entreprises britanniques et deux étrangères pour un projet d’extension, c’est une société italienne qui a emporté le contrat et décidé d’employer 100 ouvriers italiens et portugais qui seront bientôt rejoints par 300 autres.
Boomerang
C’en était trop pour le plus gros syndicat du pays, Unite, qui a lancé cette grève en rappelant haut et fort la promesse de Gordon Brown « de garantir des emplois britanniques pour les travailleurs britanniques ».
Emis en 2007, le vœu du Premier ministre avait déjà à l’époque provoqué la controverse, plusieurs députés lui avaient reproché de faire le jeu de l’extrême droite. Et aujourd’hui il lui revient en pleine face comme un boomerang alors qu’affolés par la récession les ouvriers britanniques ne veulent plus voir arriver sur leurs sites de travailleurs étrangers.
Très embarrassé le gouvernement a promis de s’assurer auprès du secteur de la construction que « tout sera fait pour soutenir l'économie britannique ». Tandis que certaines voix se sont élevées pour rappeler que « le marché libre européen avait été une source de prospérité » et que « le protectionnisme serait désastreux dans le climat actuel ».
Muriel Delcroix
Source : RFI
Mais après un appel d’offre qui mettait en compétition 5 entreprises britanniques et deux étrangères pour un projet d’extension, c’est une société italienne qui a emporté le contrat et décidé d’employer 100 ouvriers italiens et portugais qui seront bientôt rejoints par 300 autres.
Boomerang
C’en était trop pour le plus gros syndicat du pays, Unite, qui a lancé cette grève en rappelant haut et fort la promesse de Gordon Brown « de garantir des emplois britanniques pour les travailleurs britanniques ».
Emis en 2007, le vœu du Premier ministre avait déjà à l’époque provoqué la controverse, plusieurs députés lui avaient reproché de faire le jeu de l’extrême droite. Et aujourd’hui il lui revient en pleine face comme un boomerang alors qu’affolés par la récession les ouvriers britanniques ne veulent plus voir arriver sur leurs sites de travailleurs étrangers.
Très embarrassé le gouvernement a promis de s’assurer auprès du secteur de la construction que « tout sera fait pour soutenir l'économie britannique ». Tandis que certaines voix se sont élevées pour rappeler que « le marché libre européen avait été une source de prospérité » et que « le protectionnisme serait désastreux dans le climat actuel ».
Muriel Delcroix
Source : RFI