Le fluorure de sodium entre notamment dans la composition du gaz sarin Youtube / Capture d'écran
La guerre civile faisait déjà rage depuis dix mois. En janvier 2012, pourtant, Londres autorise une entreprise à vendre à la Syrie des tonnes de fluorure de sodium et de potassium.
Selon la firme exportatrice et son client, ces substances devaient servir à la fabrication de fenêtres en aluminium, mais elles peuvent aussi servir à la fabrication d’armes chimiques.
Le gouvernement accusé d'hypocrisie
A la mi-juin, l’Union européenne prend des sanction s contre le régime de Bachar el-Assad. Elle ordonne l’arrêt de ces exportations. En raison de problèmes techniques, aucune de ces commandes n’avait encore été livrée à la Syrie, avant que les licences d’exportations ne soient révoquées fin juillet. C’est la ligne de défense de Vince Cable, le ministre du Commerce, mais plusieurs députés accusent le gouvernement d’hypocrisie, et lui demandent de venir s’expliquer devant le Parlement.
La commission parlementaire de contrôle des exportations d’armes vers les pays à risques pour les droits de l’homme reconnaît qu’il y a un conflit d’intérêt entre les exportateurs d’armes et la politique de défense des droits de l’homme du gouvernement britannique.
Source : Rfi.fr
Selon la firme exportatrice et son client, ces substances devaient servir à la fabrication de fenêtres en aluminium, mais elles peuvent aussi servir à la fabrication d’armes chimiques.
Le gouvernement accusé d'hypocrisie
A la mi-juin, l’Union européenne prend des sanction s contre le régime de Bachar el-Assad. Elle ordonne l’arrêt de ces exportations. En raison de problèmes techniques, aucune de ces commandes n’avait encore été livrée à la Syrie, avant que les licences d’exportations ne soient révoquées fin juillet. C’est la ligne de défense de Vince Cable, le ministre du Commerce, mais plusieurs députés accusent le gouvernement d’hypocrisie, et lui demandent de venir s’expliquer devant le Parlement.
La commission parlementaire de contrôle des exportations d’armes vers les pays à risques pour les droits de l’homme reconnaît qu’il y a un conflit d’intérêt entre les exportateurs d’armes et la politique de défense des droits de l’homme du gouvernement britannique.
Source : Rfi.fr