Cet « accord Rwanda » est également l’un des derniers espoirs de stratégie électorale pour tenter de rattraper le Parti travailliste, en avance d’environ 20 points dans les sondages. Les élections générales auront lieu probablement cet automne, et la question migratoire reste au centre des débats.
La Chambre des lords – où les conservateurs n’ont pas la majorité – avait jusqu'à présent retardé l'adoption de ce projet. Cela en déposant différents amendements. Puis la chambre haute a décidé de ne plus amender le texte, garantissant son entrée en vigueur.
Le texte prévoit le renvoi au Rwanda de tous les demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni, d’où qu’ils viennent. Pour cela, Londres a passé un accord avec Kigali, qui prévoit le versement financier en échange de l’accueil des migrants, le Rwanda étant décrit par Londres comme un pays « sûr ».
Cela avait toutefois été remis en cause par la Cour suprême britannique il y a quelques mois : elle avait jugé le projet illégal. Idem du côté de la justice européenne. Le Conseil de l'Europe, qui réunit 46 membres, dont le Royaume-Uni, est dépositaire de la Convention européenne des droits de l'Homme. Cette dernière avait stoppé in extremis, en juin 2022, un premier vol prévu vers le Rwanda.
Cette nuit, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a mis en garde : « Aucune cour étrangère ne nous empêchera de faire décoller les avions. » Car le projet a été adopté définitivement : n’y ayant plus de recours législatif possible, il s’agit d’une adoption définitive. Il ne reste plus que le sceau du roi Charles.
Des recours juridiques sur des cas individuels sont néanmoins à prévoir. Selon le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais Alain Mukuralinda, au micro de notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud, « les réfugiés ou les migrants qui ne seront pas contents des décisions qui ont été prises pourront toujours faire appel, et ce tribunal sera constitué par des magistrats rwandais et des magistrats anglais ou du Commonwealth », avait-il affirmé en décembre.
La Chambre des lords – où les conservateurs n’ont pas la majorité – avait jusqu'à présent retardé l'adoption de ce projet. Cela en déposant différents amendements. Puis la chambre haute a décidé de ne plus amender le texte, garantissant son entrée en vigueur.
Le texte prévoit le renvoi au Rwanda de tous les demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni, d’où qu’ils viennent. Pour cela, Londres a passé un accord avec Kigali, qui prévoit le versement financier en échange de l’accueil des migrants, le Rwanda étant décrit par Londres comme un pays « sûr ».
Cela avait toutefois été remis en cause par la Cour suprême britannique il y a quelques mois : elle avait jugé le projet illégal. Idem du côté de la justice européenne. Le Conseil de l'Europe, qui réunit 46 membres, dont le Royaume-Uni, est dépositaire de la Convention européenne des droits de l'Homme. Cette dernière avait stoppé in extremis, en juin 2022, un premier vol prévu vers le Rwanda.
Cette nuit, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a mis en garde : « Aucune cour étrangère ne nous empêchera de faire décoller les avions. » Car le projet a été adopté définitivement : n’y ayant plus de recours législatif possible, il s’agit d’une adoption définitive. Il ne reste plus que le sceau du roi Charles.
Des recours juridiques sur des cas individuels sont néanmoins à prévoir. Selon le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais Alain Mukuralinda, au micro de notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud, « les réfugiés ou les migrants qui ne seront pas contents des décisions qui ont été prises pourront toujours faire appel, et ce tribunal sera constitué par des magistrats rwandais et des magistrats anglais ou du Commonwealth », avait-il affirmé en décembre.
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