Le maire de Rufisque, Dr Oumar Cissé, a abordé la situation financière de la ville après trois ans de gestion. Selon lui, la municipalité a subi des pertes importantes malgré ses efforts pour rationaliser les effectifs. « Ça fait 3 ans que je suis maire de la ville. J'ai trouvé 957 agents, je suis à 820 agents. Je n'ai recruté aucun contrat permanent. Donc, ça veut dire que personne ne peut nous dire, comme les communes qui recrutent, non, ce n'est pas vrai. Je n'en vois personne », a-t-il affirmé. Il a également précisé qu' "aucun CDI n'avait été signé sous son mandat."
L'élu s'est également penché sur les différents programmes lancés par la ville, notamment dans le secteur de l'assainissement. Il a évoqué le Programme "Le Palme", qui vise à résoudre le problème de l'assainissement des eaux usées, un défi auquel l'État fait face depuis près de 50 ans. « L'État a échoué sur l'assainissement d'anciennes liquides depuis presque 50 ans. Nous, on a pris, pendant 2 ans, on a conçu un programme qui s'appelle le programme d'assainissement à liquide municipal. 2024, 2023, 6 milliards et quelques, on l'a testé cette année en 2024 », a-t-il expliqué.
Sur le plan des infrastructures, la ville de Rufisque a entrepris des travaux ambitieux, notamment la réhabilitation des routes et un programme d'éclairage public. « On s'était dit, on se donne 3 mois pour que tous les quartiers de la ville soient éclairés. C'est le cas, c'est audacieux », a souligné le maire, tout en évoquant un projet de reboisement communautaire en collaboration avec les associations locales.
Cependant, malgré ces initiatives, Dr Cissé a exprimé des inquiétudes concernant la viabilité financière de la ville. Il a déploré que « près de 60% du budget de la commune soit consacré aux salaires, ce qui empêche le financement d'autres projets. La ville, aujourd'hui n'est pas viable financièrement. Elle ne peut pas être viable quand elle paye 60% de ses ordinaires en salaire. Elle n'est pas viable si elle est obligée d'interrompre tous ces programmes », a-t-il expliqué.
Le budget de 2025 de la ville de Rufisque est estimé à moins de 2 milliards de francs CFA, une somme insuffisante pour couvrir les besoins en matière de développement et d’infrastructures. « Le budget qui a été voté là en 2025, c'est moins de 2 milliards. Ça veut dire que le budget de l'année passée, on enlève 2 milliards. C'est un budget qui servira à quoi ? Payer des salaires et non des dettes », a déploré le maire.
En ce qui concerne la gestion des finances de la ville, Dr Cissé a fait référence à des déficits récents. En 2021, le déficit était de 350 millions de francs CFA, en 2022 de 100 millions, et bien que ces déficits aient été effacés en 2023, la situation s'est détériorée en 2024 avec un déficit de 380 millions de francs CFA. Il a attribué ce déficit à des décisions prises sans une anticipation suffisante.
Le maire a également évoqué les solutions possibles pour améliorer la situation financière de la ville. Il a plaidé pour une réforme législative concernant les finances locales, affirmant que la loi actuelle n'est pas adéquate. « Ce n'est pas une bonne loi. Il faut qu'on apporte la bonne loi », a insisté Dr Cissé.
Sur le plan de la coopération avec les entreprises locales, le maire a mentionné des discussions avec la SOCOSIM, une entreprise minière, pour établir un partenariat visant à financer des projets essentiels pour la ville. « On travaille sur une convention de partenariat autour des problématiques qui nous paraissaient les plus aiguës de la ville. Par exemple, sur l'assainissement, la voirie, et la construction d'un centre de formation professionnel », a-t-il détaillé. Le partenariat devrait permettre un investissement de 5 milliards de francs CFA sur cinq ans, avec une contribution de 70% de la SOCOSIM.
L'élu s'est également penché sur les différents programmes lancés par la ville, notamment dans le secteur de l'assainissement. Il a évoqué le Programme "Le Palme", qui vise à résoudre le problème de l'assainissement des eaux usées, un défi auquel l'État fait face depuis près de 50 ans. « L'État a échoué sur l'assainissement d'anciennes liquides depuis presque 50 ans. Nous, on a pris, pendant 2 ans, on a conçu un programme qui s'appelle le programme d'assainissement à liquide municipal. 2024, 2023, 6 milliards et quelques, on l'a testé cette année en 2024 », a-t-il expliqué.
Sur le plan des infrastructures, la ville de Rufisque a entrepris des travaux ambitieux, notamment la réhabilitation des routes et un programme d'éclairage public. « On s'était dit, on se donne 3 mois pour que tous les quartiers de la ville soient éclairés. C'est le cas, c'est audacieux », a souligné le maire, tout en évoquant un projet de reboisement communautaire en collaboration avec les associations locales.
Cependant, malgré ces initiatives, Dr Cissé a exprimé des inquiétudes concernant la viabilité financière de la ville. Il a déploré que « près de 60% du budget de la commune soit consacré aux salaires, ce qui empêche le financement d'autres projets. La ville, aujourd'hui n'est pas viable financièrement. Elle ne peut pas être viable quand elle paye 60% de ses ordinaires en salaire. Elle n'est pas viable si elle est obligée d'interrompre tous ces programmes », a-t-il expliqué.
Le budget de 2025 de la ville de Rufisque est estimé à moins de 2 milliards de francs CFA, une somme insuffisante pour couvrir les besoins en matière de développement et d’infrastructures. « Le budget qui a été voté là en 2025, c'est moins de 2 milliards. Ça veut dire que le budget de l'année passée, on enlève 2 milliards. C'est un budget qui servira à quoi ? Payer des salaires et non des dettes », a déploré le maire.
En ce qui concerne la gestion des finances de la ville, Dr Cissé a fait référence à des déficits récents. En 2021, le déficit était de 350 millions de francs CFA, en 2022 de 100 millions, et bien que ces déficits aient été effacés en 2023, la situation s'est détériorée en 2024 avec un déficit de 380 millions de francs CFA. Il a attribué ce déficit à des décisions prises sans une anticipation suffisante.
Le maire a également évoqué les solutions possibles pour améliorer la situation financière de la ville. Il a plaidé pour une réforme législative concernant les finances locales, affirmant que la loi actuelle n'est pas adéquate. « Ce n'est pas une bonne loi. Il faut qu'on apporte la bonne loi », a insisté Dr Cissé.
Sur le plan de la coopération avec les entreprises locales, le maire a mentionné des discussions avec la SOCOSIM, une entreprise minière, pour établir un partenariat visant à financer des projets essentiels pour la ville. « On travaille sur une convention de partenariat autour des problématiques qui nous paraissaient les plus aiguës de la ville. Par exemple, sur l'assainissement, la voirie, et la construction d'un centre de formation professionnel », a-t-il détaillé. Le partenariat devrait permettre un investissement de 5 milliards de francs CFA sur cinq ans, avec une contribution de 70% de la SOCOSIM.