
J’ai presque l’impression d’avancer sur un boulevard. La plage est très fréquentée. Pêcheurs, promeneurs, footballeurs. Au loin, nous apercevons les premières maisons de Rufisque. Les pieds dans l’eau. Comme des chateaux d’eau perdus dans le lointan.
Rufisque est l’une des premières villes coloniales. Ses habitants jouissaient d’un statut particulier, privilégier, tout comme ceux de Dakar ou Saint Louis. Tout le long de la plage, il y a des maisons de pêcheurs. Je passe devant une enfilade de « maisons fantômes », au milieu desquelles jouent des enfants en bas âge. Comme s’il s’agissait de maisons de poupées géantes. Les petites filles sont contentes. Parfois, il reste juste un mur debout, encore couvert de tapisserie.
Les pêcheurs ont dû abandonner ces maisons, car l’océan avait commencé à les engloutir, à les manger, à s’en nourrir. Il gagne en voracité. Chaque année, l’Atlantique gagne du terrain. Mange un nouveau morceau de côte. Emporte une nouvelle maison.
Du coup, les pêcheurs reconstruisent leurs maisons plus loin de la côte, plus à l’intérieur des terres.
L’érosion est favorisée par les « voleurs de sable ». Des charrettes à cheval et leur cocher qui viennent chercher nuitamment le sable des plages.
La ville de Dakar gagne chaque année en taille. Le secteur de la construction est glouton, toujours à la recherche de nouveau sable. Partout, de nouvelles maisons sont en voie d’achèvement dans les nouveaux quartiers de la capitale sénégalaise.
Utilisé pour la construction des maisons, il se vend à bon prix. Parfois, même, les “voleurs de sable” opèrent au grand jour. D’ailleurs, je vois une charrette au loin. Son conducteur s’est saisi d’une pelle. Il ramasse le sable, sans prendre la peine de se cacher. Il va d’ailleurs le vendre juste à côté à la cimenterie située près de Rufisque.
Rufisque est l’une des premières villes coloniales. Ses habitants jouissaient d’un statut particulier, privilégier, tout comme ceux de Dakar ou Saint Louis. Tout le long de la plage, il y a des maisons de pêcheurs. Je passe devant une enfilade de « maisons fantômes », au milieu desquelles jouent des enfants en bas âge. Comme s’il s’agissait de maisons de poupées géantes. Les petites filles sont contentes. Parfois, il reste juste un mur debout, encore couvert de tapisserie.
Les pêcheurs ont dû abandonner ces maisons, car l’océan avait commencé à les engloutir, à les manger, à s’en nourrir. Il gagne en voracité. Chaque année, l’Atlantique gagne du terrain. Mange un nouveau morceau de côte. Emporte une nouvelle maison.
Du coup, les pêcheurs reconstruisent leurs maisons plus loin de la côte, plus à l’intérieur des terres.
L’érosion est favorisée par les « voleurs de sable ». Des charrettes à cheval et leur cocher qui viennent chercher nuitamment le sable des plages.
La ville de Dakar gagne chaque année en taille. Le secteur de la construction est glouton, toujours à la recherche de nouveau sable. Partout, de nouvelles maisons sont en voie d’achèvement dans les nouveaux quartiers de la capitale sénégalaise.
Utilisé pour la construction des maisons, il se vend à bon prix. Parfois, même, les “voleurs de sable” opèrent au grand jour. D’ailleurs, je vois une charrette au loin. Son conducteur s’est saisi d’une pelle. Il ramasse le sable, sans prendre la peine de se cacher. Il va d’ailleurs le vendre juste à côté à la cimenterie située près de Rufisque.
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