Manifestation des Rwandais pour na non extradition de Rose Kabuye© Reuters
La manifestation de Kigali a été organisée, selon le gouvernement rwandais, par des associations de la société civile. La ministre rwandaise de l'information, Louise Mushikiwabo a affirmé que 500 000 personnes allaient se rassembler et que « le pays va se lever comme un seul homme ». Aux cris de « libérez notre chère Rose », les manifestants ont défilé dans le calme dans les rues de la capitale rwandaise et se sont regroupés devant l’ambassade d’Allemagne.
La chef du protocole du président rwandais est arrivée en France ce mercredi après midi, soit dix jours après son arrestation en Allemagne, en vertu d'un mandat d'arrêt international délivré par la justice française. Elle a été transférée au palais de justice de Paris. Ancienne maire de Kigali et combattante de la première heure du Front patriotique rwandais (FPR), Rose Kabuye était l'une des neuf personnalités rwandaises visées par des mandats d'arrêts délivrés par le juge Bruguière en 2006, dans le cadre de son enquête sur l'attentat contre l'avion de l'ex-président rwandais Habyarimana. Elle est pour l'instant la seule personnalité aux mains de la justice française. Les juges devront confirmer ou non sa mise en examen pour « complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste », inculpation contenue dans le mandat d'arrêt qui pesait sur elle.
Les magistrats pourront aussi, s'ils le veulent, demander son incarcération, en saisissant le juge des libertés et de la détention. Les avocats de Rose Kabuye vont évidemment plaider pour sa libération, au moins sous contrôle judiciaire. Ils affirment que leur cliente présente pour cela ce qu'on appelle « des garanties de représentation nécessaires » : un logement en France, la possibilité de répondre aux convocations des juges. Les avocats pointent aussi la rétractation de l'un des principaux témoins de l'enquête qui est intervenue au moment opportun pour Rose Kabuye. En effet, le témoin Joshua Ruzibiza aujourd'hui disculpe le FPR du président Kagamé dans l'attentat contre l'avion d'Habyarimana. Il disait le contraire il y a encore deux ans, mais il affirme maintenant avoir « tout inventé ».
Le transfert de Rose Kabuyé aux mains de la justice française relance en tout cas une enquête que les juges s'apprêtaient à boucler et les avocats pourront désormais consulter le dossier, exiger des auditions, des recherches supplémentaires et des visites de terrain.
La chef du protocole du président rwandais est arrivée en France ce mercredi après midi, soit dix jours après son arrestation en Allemagne, en vertu d'un mandat d'arrêt international délivré par la justice française. Elle a été transférée au palais de justice de Paris. Ancienne maire de Kigali et combattante de la première heure du Front patriotique rwandais (FPR), Rose Kabuye était l'une des neuf personnalités rwandaises visées par des mandats d'arrêts délivrés par le juge Bruguière en 2006, dans le cadre de son enquête sur l'attentat contre l'avion de l'ex-président rwandais Habyarimana. Elle est pour l'instant la seule personnalité aux mains de la justice française. Les juges devront confirmer ou non sa mise en examen pour « complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste », inculpation contenue dans le mandat d'arrêt qui pesait sur elle.
Les magistrats pourront aussi, s'ils le veulent, demander son incarcération, en saisissant le juge des libertés et de la détention. Les avocats de Rose Kabuye vont évidemment plaider pour sa libération, au moins sous contrôle judiciaire. Ils affirment que leur cliente présente pour cela ce qu'on appelle « des garanties de représentation nécessaires » : un logement en France, la possibilité de répondre aux convocations des juges. Les avocats pointent aussi la rétractation de l'un des principaux témoins de l'enquête qui est intervenue au moment opportun pour Rose Kabuye. En effet, le témoin Joshua Ruzibiza aujourd'hui disculpe le FPR du président Kagamé dans l'attentat contre l'avion d'Habyarimana. Il disait le contraire il y a encore deux ans, mais il affirme maintenant avoir « tout inventé ».
Le transfert de Rose Kabuyé aux mains de la justice française relance en tout cas une enquête que les juges s'apprêtaient à boucler et les avocats pourront désormais consulter le dossier, exiger des auditions, des recherches supplémentaires et des visites de terrain.