Le centre-ville de Kigali, au Rwanda. (2006) (CC)SteveRwanda/Wikipédia
L’attaque s’est produite vers 19h hier, vendredi 26 juillet, dans le quartier populaire de Nyabugogo dans une petite rue de terre dans laquelle de nombreux commerçants ambulants étaient installés pour vendre leur marchandise. Les secours sont arrivés rapidement et la police a bouclé le périmètre.
Un peu plus tard dans la soirée, le quartier avait retrouvé son calme. Seuls signes témoignant de cette attaque de larges traces de sang sur le sol. Aucun dégât matériel n’était visible. De haut gradés militaires ont brièvement inspecté les lieux.
La dernière attaque en mars dernier attribuée à aux rebelles hutu FDLR
La police a fait état de deux morts et de 32 blessés dont deux graves. Un témoin arrivé très rapidement sur les lieux, interrogé par RFI, disait avoir vu « trois corps recouverts d’une couverture ». Deux jeunes hommes et un enfant. « La mère de ce dernier était à ses côtés et criait », a-t-il expliqué.
La dernière attaque à la grenade à Kigali remonte à mars dernier et avait fait un mort et huit blessés, près d’une station de bus de la ville. De précédentes attaques dans la capitale avaient eu lieu début 2012 et une autre série en 2010, dont à Nyabugogo. Elles avaient été attribuées par les autorité rwandaises aux rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basées dans l’est de la RDC et à des dissidents en exil comme l’ancien chef d’état-major rwandais le général Kayumba Nyamwasa.
Un peu plus tard dans la soirée, le quartier avait retrouvé son calme. Seuls signes témoignant de cette attaque de larges traces de sang sur le sol. Aucun dégât matériel n’était visible. De haut gradés militaires ont brièvement inspecté les lieux.
La dernière attaque en mars dernier attribuée à aux rebelles hutu FDLR
La police a fait état de deux morts et de 32 blessés dont deux graves. Un témoin arrivé très rapidement sur les lieux, interrogé par RFI, disait avoir vu « trois corps recouverts d’une couverture ». Deux jeunes hommes et un enfant. « La mère de ce dernier était à ses côtés et criait », a-t-il expliqué.
La dernière attaque à la grenade à Kigali remonte à mars dernier et avait fait un mort et huit blessés, près d’une station de bus de la ville. De précédentes attaques dans la capitale avaient eu lieu début 2012 et une autre série en 2010, dont à Nyabugogo. Elles avaient été attribuées par les autorité rwandaises aux rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basées dans l’est de la RDC et à des dissidents en exil comme l’ancien chef d’état-major rwandais le général Kayumba Nyamwasa.