Arrêtée en 2010, Agnès Uwimana Nkusi, rédactrice en chef du journal rwandais Umurab, a été libérée mercredi 18 juin. D'abord condamnée à 17 ans de prison pour incitation à la désobéissance civile, divisionnisme et négation du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, la journaliste avait vu sa peine ramené sa peine, en 2012, à quatre ans de prison par la Cour suprême qui avait seulement retenue contre elle les condamnations pour diffamation et atteinte à la sûreté de l'État.
"Je suis très heureuse de sortir de prison et je vais poursuivre ma carrière", a-t-elle dit aux journalistes à sa sortie de la prison centrale de Kigali. "Je n'ai pas peur et pas de regrets, je suis décidée à faire mon travail jusqu'à ma mort", a-t-elle affirmé, assurant qu'elle continuerait à écrire des articles critiques sur le gouvernement. Dans un communiqué, Reporters sans frontières (RSF) s'est réjoui de la libération de la journaliste, saluant son engagement sans faille en faveur de la liberté de l'information. "Nous sommes heureux de savoir Agnès en liberté, a déclaré Virginie Dangles, une responsable de l'organisation de défense de la presse.
Toutefois nous souhaitons rappeler que sa détention, aussi injuste qu'arbitraire, n'aurait jamais dû avoir lieu", a-t-elle ajouté.
"Je suis très heureuse de sortir de prison et je vais poursuivre ma carrière", a-t-elle dit aux journalistes à sa sortie de la prison centrale de Kigali. "Je n'ai pas peur et pas de regrets, je suis décidée à faire mon travail jusqu'à ma mort", a-t-elle affirmé, assurant qu'elle continuerait à écrire des articles critiques sur le gouvernement. Dans un communiqué, Reporters sans frontières (RSF) s'est réjoui de la libération de la journaliste, saluant son engagement sans faille en faveur de la liberté de l'information. "Nous sommes heureux de savoir Agnès en liberté, a déclaré Virginie Dangles, une responsable de l'organisation de défense de la presse.
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