Le projet KivuWatt repose sur une centrale électrique située sur les rives du lac Kivu à Kibuye, petite ville de l'ouest du Rwanda et sur une plateforme qui flotte sur le lac à 13 km de la rive. Cette plateforme pompe à plus de 300 mètres de profondeur de l'eau à forte concentration en gaz méthane et en dioxyde de carbone. Le méthane est ensuite isolé puis acheminé vers la centrale qui le transforme alors en électricité.
L’installation qui produit depuis fin décembre 26 mégawatts a été inaugurée ce lundi en présence du président rwandais Paul Kagame.
Sept ans d'efforts ont été nécessaires à ce projet. Et 200 millions de dollars issus de capitaux privés, mais aussi de prêts d'institutions internationales d'aide publique au développement, dont la Banque africaine de développement (BAD). ContourGlobal prévoit désormais de construire au moins deux autres plateformes afin d'augmenter la capacité de l'installation à environ 100 MW.
Outre la manne économique, le pompage du méthane permet aussi sur le long terme de faire baisser la concentration en gaz du lac et ainsi d'éviter selon les spécialistes une potentielle brusque remontée à la surface d'une grande quantité de CO2 et de méthane. Une catastrophe qui pourrait mettre en péril la vie des quelque deux millions de riverains du lac Kivu.
Source: Rfi.fr
L’installation qui produit depuis fin décembre 26 mégawatts a été inaugurée ce lundi en présence du président rwandais Paul Kagame.
Sept ans d'efforts ont été nécessaires à ce projet. Et 200 millions de dollars issus de capitaux privés, mais aussi de prêts d'institutions internationales d'aide publique au développement, dont la Banque africaine de développement (BAD). ContourGlobal prévoit désormais de construire au moins deux autres plateformes afin d'augmenter la capacité de l'installation à environ 100 MW.
Outre la manne économique, le pompage du méthane permet aussi sur le long terme de faire baisser la concentration en gaz du lac et ainsi d'éviter selon les spécialistes une potentielle brusque remontée à la surface d'une grande quantité de CO2 et de méthane. Une catastrophe qui pourrait mettre en péril la vie des quelque deux millions de riverains du lac Kivu.
Source: Rfi.fr