Nyirangarama, à 45 kilomètres de Kigali. C’est ici que les voyageurs en route pour le nord du Rwanda ont l’habitude de faire une pause. Abdu Hakizimana s’est arrêté pour acheter des brochettes. il les arrose abondamment d’Akabanga.
« J’en mets beaucoup parce que ça me donne de l’appétit. Moi et ma famille, on en consomme une bouteille par semaine. Je ne peux pas manger un plat s’il n’y a pas d’Akabanga dessus. »
Ici à Nyirangarama, Abdu est dans la ville d’origine de cette célèbre huile pimentée. L’usine de production n’est qu’à quelques centaines de mètres. Il y a 20 ans, l’entreprise Urwibutso de Gérard Sina en produisait 100 litres par an, aujourd’hui plus de 10 000 litres sortent chaque année d’une ligne de production entièrement automatisée.
Solange Tumuhawenimana, est une employée de l’usine.
« D’abord le piment est lavé ici, puis la machine l’amène là et il est pressé, cuit, et le liquide qui en sort est directement mis en bouteille là avant d’être étiqueté et emballé pour la distribution. »
Direction, le marché local, mais aussi international. L’année dernière l’entreprise assure avoir exporté pour 50 000 euros d’Akabanga, principalement dans la région, mais aussi en Europe.
Et c’est la fierté de son inventeur, Gérard Sina.
« Aujourd’hui, de nombreux pays connaissent l’Akabanga. Et avec son nom en Kinyarwanda, c’est vraiment une marque nationale. Donc j’ai l’impression de contribuer pleinement à la politique “Made in Rwanda" du gouvernement. »
Aujourd’hui, Gérard Sina est millionnaire, à la tête d’une des plus grandes firmes agro-industrielles du pays. Il produit également des jus, des beignets, du lait ou encore de la farine, principalement issus de l’agriculture locale et il s’est donné pour mission de transformer Nyirangarama, sa ville natale.
« Le plus important, c’est l’état d’esprit. C’est de convaincre les gens de changer d’attitude envers l’avenir. C’est pour cela que j’ai créé une école, mais aussi une Église ici. Pour changer l’état d’esprit des gens et les sortir de la pauvreté. »
Une politique aux accents paternalistes qui semble réussir à l’homme d’affaires. Ici, tout ou presque lui appartient. La station-service, les restaurants, la boulangerie, et même le petit musée, qui retrace l’ascension de ce self-made-man rwandais.
« J’en mets beaucoup parce que ça me donne de l’appétit. Moi et ma famille, on en consomme une bouteille par semaine. Je ne peux pas manger un plat s’il n’y a pas d’Akabanga dessus. »
Ici à Nyirangarama, Abdu est dans la ville d’origine de cette célèbre huile pimentée. L’usine de production n’est qu’à quelques centaines de mètres. Il y a 20 ans, l’entreprise Urwibutso de Gérard Sina en produisait 100 litres par an, aujourd’hui plus de 10 000 litres sortent chaque année d’une ligne de production entièrement automatisée.
Solange Tumuhawenimana, est une employée de l’usine.
« D’abord le piment est lavé ici, puis la machine l’amène là et il est pressé, cuit, et le liquide qui en sort est directement mis en bouteille là avant d’être étiqueté et emballé pour la distribution. »
Direction, le marché local, mais aussi international. L’année dernière l’entreprise assure avoir exporté pour 50 000 euros d’Akabanga, principalement dans la région, mais aussi en Europe.
Et c’est la fierté de son inventeur, Gérard Sina.
« Aujourd’hui, de nombreux pays connaissent l’Akabanga. Et avec son nom en Kinyarwanda, c’est vraiment une marque nationale. Donc j’ai l’impression de contribuer pleinement à la politique “Made in Rwanda" du gouvernement. »
Aujourd’hui, Gérard Sina est millionnaire, à la tête d’une des plus grandes firmes agro-industrielles du pays. Il produit également des jus, des beignets, du lait ou encore de la farine, principalement issus de l’agriculture locale et il s’est donné pour mission de transformer Nyirangarama, sa ville natale.
« Le plus important, c’est l’état d’esprit. C’est de convaincre les gens de changer d’attitude envers l’avenir. C’est pour cela que j’ai créé une école, mais aussi une Église ici. Pour changer l’état d’esprit des gens et les sortir de la pauvreté. »
Une politique aux accents paternalistes qui semble réussir à l’homme d’affaires. Ici, tout ou presque lui appartient. La station-service, les restaurants, la boulangerie, et même le petit musée, qui retrace l’ascension de ce self-made-man rwandais.