Ces jours-ci, le journaliste Robert Mugabe est peu présent sur les réseaux sociaux. Il passe ses journées au service des enquêtes criminelles à Kigali. Il est interrogé depuis une semaine pour des motifs qui n’ont pas été précisés officiellement.
Mercredi, sur son compte Twitter, Robert Mugabe affirmait qu’il était soupçonné d’incitations au soulèvement et de troubles à l’ordre public. Mardi, le journaliste évoquait deux autres articles du Code pénal, l’un relatif à la trahison et l’autre à la violation du secret d’Etat.
Le directeur exécutif de l’Association rwandaise des journalistes, Gonzaga Muganwa, se dit préoccupé par ce long interrogatoire. « On ne sait pas dans le détail ce qui lui reproché, mais il croit que c’est relié à des articles qu’il a publiés et des sources qu’il a contactées. Bien entendu, nous sommes profondément inquiets. Nous espérons qu’aucune charge ne sera retenue contre lui », a-t-il précisé.
Robert Mugabe rapportait avoir fait l'objet de trois agressions en octobre par des hommes en civils, certains se présentant comme des « agents de la sécurité » de l'Etat. Le journaliste avait alors dit craindre pour sa sécurité et celle de ses sources d'information.
Mercredi, sur son compte Twitter, Robert Mugabe affirmait qu’il était soupçonné d’incitations au soulèvement et de troubles à l’ordre public. Mardi, le journaliste évoquait deux autres articles du Code pénal, l’un relatif à la trahison et l’autre à la violation du secret d’Etat.
Le directeur exécutif de l’Association rwandaise des journalistes, Gonzaga Muganwa, se dit préoccupé par ce long interrogatoire. « On ne sait pas dans le détail ce qui lui reproché, mais il croit que c’est relié à des articles qu’il a publiés et des sources qu’il a contactées. Bien entendu, nous sommes profondément inquiets. Nous espérons qu’aucune charge ne sera retenue contre lui », a-t-il précisé.
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