Le 17 mai à Paris, Félix Tshisekedi avait reçu Paul Kagame en tant que président de l’Union africaine pour préparer le sommet sur le financement des économies africaines qui devait s’ouvrir le lendemain. Le même jour, le chef de l’État rwandais avait nié sur RFI et France 24 les crimes commis, notamment par ses troupes, au Congo, dénigré le rapport Mapping de l’ONU, le docteur Denis Mukwege et même l’état de siège, ce qui avait fait un tollé en RDC.
Trois jours plus tard, le président Tshisekedi a dit se refuser à lui répondre par médias interposés en promettant de lui en parler. On ne sait pas si cet échange a eu lieu, mais la semaine suivante, le chef de l’État rwandais a alors temporisé ses propos et a reconnu cette fois l’existence de crimes commis au Congo, tout en saluant le travail du docteur Mukwege vis-à-vis des femmes violées.
Mais il n’est plus question de ça aujourd’hui, assure la présidence congolaise qui vante les bonnes relations. Ce vendredi, selon la presse officielle rwandaise, il s’agit d’une visite d’État d’un jour. Les deux hommes devraient faire l’évaluation des dégâts causés par l’éruption du Nyiragongo et se voir en tête-à-tête. Ils pourraient aborder les questions de sécurité.
Ils doivent aussi signer toute une série d’accords sur le commerce et l’investissement, notamment pour préparer l’entrée du Congo au sein de l’East African Community. L’EAC a envoyé une délégation qui est en ce moment même en RDC pour évaluer cette candidature.
Trois jours plus tard, le président Tshisekedi a dit se refuser à lui répondre par médias interposés en promettant de lui en parler. On ne sait pas si cet échange a eu lieu, mais la semaine suivante, le chef de l’État rwandais a alors temporisé ses propos et a reconnu cette fois l’existence de crimes commis au Congo, tout en saluant le travail du docteur Mukwege vis-à-vis des femmes violées.
Mais il n’est plus question de ça aujourd’hui, assure la présidence congolaise qui vante les bonnes relations. Ce vendredi, selon la presse officielle rwandaise, il s’agit d’une visite d’État d’un jour. Les deux hommes devraient faire l’évaluation des dégâts causés par l’éruption du Nyiragongo et se voir en tête-à-tête. Ils pourraient aborder les questions de sécurité.
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