Dans une situation intraitable au Consulat et à la prison de Bata, les émigrés lancent un signal de détresse aux autorités sénégalaises. « Nous appelons les autorités sénégalaises au secours. De grâce, qu’on vienne nous chercher. Si les policiers nous prennent, ils vont nous mettre dans le premier avion et nous expédierons dans n’importe quel pays. Nous voulons rentrer, mais nous n’avons pas les moyens de le faire. Nous n’avons même pas de quoi nous mettre sous la dent. Le Consul qui nous nourrit depuis 21 jours est fatigué. Il n’en peut plus. De grâce, nous ne voulons pas mourir ici…Aidez nous. C’est devenu un enfer ici. Nous sommes plus prêts de la mort que de la vie », alerte un des émigrés qui ne demandent qu’à retrouver leurs familles.
Pour sa part, le Consul Oumar Guèye a les mains liées, souffle au journal « L’AS » une source qui indique que ce dernier ne peut rien faire pour ces sénégalais désespérés à part les loger, nourrir et blanchir. «…Il a dépensé tout ce qu’il avait pour nous venir en aide. Or, il traverse une période difficile. Sa femme et ses enfants ont été obligés de retourner au Sénégal », témoigne un des émigrés qui logent au Consulat.
Pour sa part, le Consul Oumar Guèye a les mains liées, souffle au journal « L’AS » une source qui indique que ce dernier ne peut rien faire pour ces sénégalais désespérés à part les loger, nourrir et blanchir. «…Il a dépensé tout ce qu’il avait pour nous venir en aide. Or, il traverse une période difficile. Sa femme et ses enfants ont été obligés de retourner au Sénégal », témoigne un des émigrés qui logent au Consulat.