La surprenante nomination de madame Aminata Niane en qualité de Ministre Conseiller spécial auprès du président de la République chargée des inondations a, tout naturellement, suscité beaucoup de commentaires, de critiques, parfois d’indignation. Ce qui ne lui aurait pas plu et l’aurait même fait sortir de ses gonds en déclarant ceci : « Je suis le président, je nomme qui je veux. » C’est, en tout cas, le quotidien « L’AS » qui en a fait la révélation à sa « Une » du jeudi 20 septembre 2012.
Le même jour, un autre quotidien, « L’Observateur », nous apprend que le président de la République aurait reçu nuitamment une trentaine de sénateurs libéraux pour les retourner (Page 6). L’audience aurait eu lieu le mardi 18 septembre 2012 et se serait terminée aux environs de 23 heures 35 minutes. Pour les appâter – c’est le verbe utilisé par le journal –, le Chef de l’État se serait engagé « à satisfaire les demandes majeures exprimées par les sénateurs ». Ainsi, les voitures de marque « Hover » seraient offertes à leurs affectataires. Le quotidien ajoute : « Le plus grand cadeau que le président de la République a fait aux sénateurs de Wade pour les rallier à sa cause est l’engagement qu’il a pris de trouver une solution à la retraite parlementaire des sénateurs ». Ces derniers n’en ayant pas droit « pour n’avoir pas fait trois mandats, Macky Sall a promis de rattraper les cotisations afin que les sénateurs bénéficient de cette retraite parlementaire ou d’une rente viagère ».
A la fin de l’audience, et au moment où les sénateurs se retiraient, le président de la République leur aurait lancé cet appel : « Venez dans mon parti ! »
Le lecteur se rend compte que chaque fois que je ne cite pas directement les deux quotidiens, j’ai préféré employer le conditionnel. Tellement les faits révélés par les deux quotidiens sont en contradiction avec les engagements formels que le président de la République a pris devant le peuple sénégalais qui l’a porté triomphalement au pouvoir le 25 mars 2012. Il convient quand même de signaler, d’ores et déjà, que les « Hover » utilisés par les membres du Bureau de l’ancien Sénat auraient été récupérés par l’Assemblée nationale. Quid des véhicules encore entre les mains des autres anciens sénateurs ? Nous y reviendrons un peu plus loin. En attendant, arrêtons-nous sur la première déclaration prêtée au président de la République !
Si c’est vraiment lui qui a tenu les propos incriminés, ce serait déjà une grosse surprise et une grosse déception pour le peuple. C’est certainement ce même peuple qui, en le portant si brillamment à la magistrature suprême le 25 mars 2012, lui a donné, par Constitution interposée, le droit de « nommer à tous les emplois civils et militaires ». Ce droit, personne ne le lui conteste. Mais, il n’est pas, il ne devrait pas être un droit, un pouvoir absolu qui lui permet de « nommer qui il veut ». Il doit s’inspirer, en toutes circonstances, de l’esprit républicain et de son engagement à toujours privilégier la Patrie par rapport à toutes les autres considérations. En particulier, il a le devoir (républicain) de nommer des hommes et des femmes dont le profil professionnel et moral rassure, et qui sont capables de faire avancer les secteurs qui leur sont confiés.
Nous croyions naïvement que, après la raclée mémorable et méritée que nous avons infligée au NINKI NANKA Abdoulaye Wade le 25 mars 2012, nous n’allions pas nous retrouver aussi rapidement avec son successeur qui ose déclarer qu’ « il est le président de la République et qu’il peut nommer qui il veut ». Cette déclaration nous ramène douze ans en arrière et nous rappelle une autre que son prédécesseur et ancien mentor avait faite dès le début de son règne : « Je peux nommer qui je veux, même mon chauffeur ambassadeur. » Nous ne nous en étions pas inquiétés à l’époque. Nous n’avions même plus finalement le droit de le critiquer. « Báyyi lèen goor gi mu liguèey », entendait-on au quotidien lors des émissions interactives « wax sa xalaat ». Nous l’avons laissé travailler à sa convenance et, douze longues années après, il nous laisse un pays exsangue, en lambeaux. Devant sa très mauvaise gestion, des compatriotes ont été amenés à regretter le régime du président Diouf, qui n’était pourtant pas un modèle de bonne gestion. Espérons que, avec la gouvernance de Macky Sall, nous ne nous mettrons pas à regretter celle de son prédécesseur. Nous serions alors purement et simplement un pays et un peuple damnés, abandonnés de tous les dieux.
Nous devons rester vigilants pour nous éviter ce scénario catastrophe. On ne sait jamais avec le pouvoir ! Il peut changer en bien comme en mal, en mal le plus souvent. La nomination de madame Aminata Niane n’est pas de celle qui rassure. Cette bonne dame, fille « putative » du vieux président politicien était, pendant plus de dix ans, au cœur de l‘odieux système que ce dernier a mis en place. Sa gestion de l’Apix serait aussi opaque, aussi discrétionnaire que celle de l’Anoci, du Pcrpe, de l’Artp, etc. On dit de cette préférée du vieux – elle cumulait ses fonctions de Dg de l’Apix avec celles de Pca de l’Aéroport international Blaise Diagne et de Ministre Conseiller spécial du président Wade – qu’elle touchait un salaire substantiel connu de très peu de monde. D’autres avancent plusieurs gros salaires. En tout cas, elle ne pouvait pas toucher moins que le Directeur général de l’Artp.
Je n’affirmerai pas formellement que cette préférée de l’ancien vieux président n’est pas propre. Je serais cependant très étonné et très surpris qu’elle le fût. Imaginons une personne habillée tout en blanc qui plonge de tout son corps dans un fût rempli d’huile de palme, et qui en sort comme elle y était entrée : immaculée ! Si Mme Niane est indemne de sa longue gestion de l’Apix, elle a relevé le même défi titanesque que cette personne-là.
En outre, de quelle compétence technique particulière se prévaut-elle, pour être nommée Ministre Conseiller spécial auprès du président de la République chargée des inondations ? Notre pays compte quand même par centaines des ingénieurs (du génie civil, du génie rural, de l’assainissement, de l’aménagement du territoire, etc ) et d’autres techniciens de toutes catégories et de haut niveau. Mme Niane est loin, très loin d’être la meilleure pour exercer la nouvelle mission qui lui est confiée. Et, même si elle en avait le profil, le vieux président devait l’emporter dans ses bagages, au moins en attendant que la lumière soit faite sur la gestion de toutes les structures où elle était fortement impliquée pendant plusieurs années. Déjà, de mauvaises langues laissent entendre que les enquêteurs sur les biens mal acquis planqués à l’extérieur l’auraient à l’œil. D’autres que sa véritable mission auprès du président de la République serait de superviser discrètement la gestion de l’Apix.
La promotion fulgurante et surprenante de Mme Niane pose donc problème. Il en est de même d’ailleurs de cette audience nocturne que le président de la République aurait accordée à une trentaine de sénateurs libéraux pour les retourner. Si c’est vraiment lui qui a pris les engagements qui lui sont prêtés pour gagner nuitamment à sa cause les sénateurs libéraux, c’est très grave. Ce serait carrément un achat de conscience, au cœur même de la République. En particulier, il leur aurait promis de leur laisser les véhicules qui leur étaient affectés en leur qualité de sénateurs, comme si ces véhicules lui appartenaient ! Il se serait aussi engagé à les faire bénéficier de la retraite parlementaire alors qu’ils n’y auraient pas droit. Enfin, il les aurait appelés carrément à transhumer vers les prairies désormais bien fournies de son Parti.
Tous ces faits, s’ils sont avérés, sont aux antipodes de la Bonne Gouvernance, de la Gouvernance vertueuse qu’il nous a promise. Ils nous tirent vers le bas, vers la détestable gouvernance de son prédécesseur.
Les détracteurs du président de la République ont très tôt affirmé qu’ils n’attendaient aucune rupture de la gouvernance du président Sall, et que celle-ci ne serait que du wadisme sans Wade. Apparemment, ils y croient fermement et ne manquent aucune opportunité pour réaffirmer leur certitude. Ainsi, lors de la cérémonie de remise du « Prix de leadership africain » par le Forum de la Renaissance africaine (Fora) à Me Wade, les dirigeants de cette structure l’ont supplié et convaincu de ne plus s’occuper que de questions africaines. Pour ce qui est des questions nationales, ils lui ont demandé de ne pas se faire de souci : à cet égard, « c’est une continuité politique, puisque c’est un de ses fils qui est au pouvoir actuellement ».
Avec l’éloquence et le lyrisme qu’on lui connaît, le Pr Iba Der Thiam les a notablement confortés, dans un discours où il présente le président Macky Sall comme un pur produit du président Wade qui lui a trempé le caractère, forgé la pensée et confectionné un curriculum vitae auquel il doit son élection. C’est à peine s’il ne l’a pas créé, comme il avait créé l’autre. Les conseillers du président Macky Sall ne manqueront sûrement pas de lire ce fameux discours et, s’il y a lieu, de lui réserver un traitement approprié.
Le 19 mars 2000 a été pour le peuple sénégalais une grosse désillusion, un véritable cauchemar. Sa gestion de douze longues années par les Wade nous a valu un pays ruiné, des institutions au quotidien tripatouillées, des valeurs mal en point. Le 25 mars 2012, ce même peuple, désabusé, a balayé le vieux président et sa détestable gouvernance, et brillamment élu Macky Sall pour qu’il remette le pays au travail, réhabilite les institutions et les valeurs, redonne droit de cité à la compétence, à la bonne moralité et au mérite personnel. Il n’a surtout pas été élu pour faire ce qu’il veut, nommer qui il veut, ni pour nous replonger dans la mare nauséabonde de la politique politicienne, du clientélisme et du népotisme. Nous en avons longuement souffert et ne supporterions point qu’on nous en rajoute.
Mody Niang, e-mail :modyniang@arc.sn
Le même jour, un autre quotidien, « L’Observateur », nous apprend que le président de la République aurait reçu nuitamment une trentaine de sénateurs libéraux pour les retourner (Page 6). L’audience aurait eu lieu le mardi 18 septembre 2012 et se serait terminée aux environs de 23 heures 35 minutes. Pour les appâter – c’est le verbe utilisé par le journal –, le Chef de l’État se serait engagé « à satisfaire les demandes majeures exprimées par les sénateurs ». Ainsi, les voitures de marque « Hover » seraient offertes à leurs affectataires. Le quotidien ajoute : « Le plus grand cadeau que le président de la République a fait aux sénateurs de Wade pour les rallier à sa cause est l’engagement qu’il a pris de trouver une solution à la retraite parlementaire des sénateurs ». Ces derniers n’en ayant pas droit « pour n’avoir pas fait trois mandats, Macky Sall a promis de rattraper les cotisations afin que les sénateurs bénéficient de cette retraite parlementaire ou d’une rente viagère ».
A la fin de l’audience, et au moment où les sénateurs se retiraient, le président de la République leur aurait lancé cet appel : « Venez dans mon parti ! »
Le lecteur se rend compte que chaque fois que je ne cite pas directement les deux quotidiens, j’ai préféré employer le conditionnel. Tellement les faits révélés par les deux quotidiens sont en contradiction avec les engagements formels que le président de la République a pris devant le peuple sénégalais qui l’a porté triomphalement au pouvoir le 25 mars 2012. Il convient quand même de signaler, d’ores et déjà, que les « Hover » utilisés par les membres du Bureau de l’ancien Sénat auraient été récupérés par l’Assemblée nationale. Quid des véhicules encore entre les mains des autres anciens sénateurs ? Nous y reviendrons un peu plus loin. En attendant, arrêtons-nous sur la première déclaration prêtée au président de la République !
Si c’est vraiment lui qui a tenu les propos incriminés, ce serait déjà une grosse surprise et une grosse déception pour le peuple. C’est certainement ce même peuple qui, en le portant si brillamment à la magistrature suprême le 25 mars 2012, lui a donné, par Constitution interposée, le droit de « nommer à tous les emplois civils et militaires ». Ce droit, personne ne le lui conteste. Mais, il n’est pas, il ne devrait pas être un droit, un pouvoir absolu qui lui permet de « nommer qui il veut ». Il doit s’inspirer, en toutes circonstances, de l’esprit républicain et de son engagement à toujours privilégier la Patrie par rapport à toutes les autres considérations. En particulier, il a le devoir (républicain) de nommer des hommes et des femmes dont le profil professionnel et moral rassure, et qui sont capables de faire avancer les secteurs qui leur sont confiés.
Nous croyions naïvement que, après la raclée mémorable et méritée que nous avons infligée au NINKI NANKA Abdoulaye Wade le 25 mars 2012, nous n’allions pas nous retrouver aussi rapidement avec son successeur qui ose déclarer qu’ « il est le président de la République et qu’il peut nommer qui il veut ». Cette déclaration nous ramène douze ans en arrière et nous rappelle une autre que son prédécesseur et ancien mentor avait faite dès le début de son règne : « Je peux nommer qui je veux, même mon chauffeur ambassadeur. » Nous ne nous en étions pas inquiétés à l’époque. Nous n’avions même plus finalement le droit de le critiquer. « Báyyi lèen goor gi mu liguèey », entendait-on au quotidien lors des émissions interactives « wax sa xalaat ». Nous l’avons laissé travailler à sa convenance et, douze longues années après, il nous laisse un pays exsangue, en lambeaux. Devant sa très mauvaise gestion, des compatriotes ont été amenés à regretter le régime du président Diouf, qui n’était pourtant pas un modèle de bonne gestion. Espérons que, avec la gouvernance de Macky Sall, nous ne nous mettrons pas à regretter celle de son prédécesseur. Nous serions alors purement et simplement un pays et un peuple damnés, abandonnés de tous les dieux.
Nous devons rester vigilants pour nous éviter ce scénario catastrophe. On ne sait jamais avec le pouvoir ! Il peut changer en bien comme en mal, en mal le plus souvent. La nomination de madame Aminata Niane n’est pas de celle qui rassure. Cette bonne dame, fille « putative » du vieux président politicien était, pendant plus de dix ans, au cœur de l‘odieux système que ce dernier a mis en place. Sa gestion de l’Apix serait aussi opaque, aussi discrétionnaire que celle de l’Anoci, du Pcrpe, de l’Artp, etc. On dit de cette préférée du vieux – elle cumulait ses fonctions de Dg de l’Apix avec celles de Pca de l’Aéroport international Blaise Diagne et de Ministre Conseiller spécial du président Wade – qu’elle touchait un salaire substantiel connu de très peu de monde. D’autres avancent plusieurs gros salaires. En tout cas, elle ne pouvait pas toucher moins que le Directeur général de l’Artp.
Je n’affirmerai pas formellement que cette préférée de l’ancien vieux président n’est pas propre. Je serais cependant très étonné et très surpris qu’elle le fût. Imaginons une personne habillée tout en blanc qui plonge de tout son corps dans un fût rempli d’huile de palme, et qui en sort comme elle y était entrée : immaculée ! Si Mme Niane est indemne de sa longue gestion de l’Apix, elle a relevé le même défi titanesque que cette personne-là.
En outre, de quelle compétence technique particulière se prévaut-elle, pour être nommée Ministre Conseiller spécial auprès du président de la République chargée des inondations ? Notre pays compte quand même par centaines des ingénieurs (du génie civil, du génie rural, de l’assainissement, de l’aménagement du territoire, etc ) et d’autres techniciens de toutes catégories et de haut niveau. Mme Niane est loin, très loin d’être la meilleure pour exercer la nouvelle mission qui lui est confiée. Et, même si elle en avait le profil, le vieux président devait l’emporter dans ses bagages, au moins en attendant que la lumière soit faite sur la gestion de toutes les structures où elle était fortement impliquée pendant plusieurs années. Déjà, de mauvaises langues laissent entendre que les enquêteurs sur les biens mal acquis planqués à l’extérieur l’auraient à l’œil. D’autres que sa véritable mission auprès du président de la République serait de superviser discrètement la gestion de l’Apix.
La promotion fulgurante et surprenante de Mme Niane pose donc problème. Il en est de même d’ailleurs de cette audience nocturne que le président de la République aurait accordée à une trentaine de sénateurs libéraux pour les retourner. Si c’est vraiment lui qui a pris les engagements qui lui sont prêtés pour gagner nuitamment à sa cause les sénateurs libéraux, c’est très grave. Ce serait carrément un achat de conscience, au cœur même de la République. En particulier, il leur aurait promis de leur laisser les véhicules qui leur étaient affectés en leur qualité de sénateurs, comme si ces véhicules lui appartenaient ! Il se serait aussi engagé à les faire bénéficier de la retraite parlementaire alors qu’ils n’y auraient pas droit. Enfin, il les aurait appelés carrément à transhumer vers les prairies désormais bien fournies de son Parti.
Tous ces faits, s’ils sont avérés, sont aux antipodes de la Bonne Gouvernance, de la Gouvernance vertueuse qu’il nous a promise. Ils nous tirent vers le bas, vers la détestable gouvernance de son prédécesseur.
Les détracteurs du président de la République ont très tôt affirmé qu’ils n’attendaient aucune rupture de la gouvernance du président Sall, et que celle-ci ne serait que du wadisme sans Wade. Apparemment, ils y croient fermement et ne manquent aucune opportunité pour réaffirmer leur certitude. Ainsi, lors de la cérémonie de remise du « Prix de leadership africain » par le Forum de la Renaissance africaine (Fora) à Me Wade, les dirigeants de cette structure l’ont supplié et convaincu de ne plus s’occuper que de questions africaines. Pour ce qui est des questions nationales, ils lui ont demandé de ne pas se faire de souci : à cet égard, « c’est une continuité politique, puisque c’est un de ses fils qui est au pouvoir actuellement ».
Avec l’éloquence et le lyrisme qu’on lui connaît, le Pr Iba Der Thiam les a notablement confortés, dans un discours où il présente le président Macky Sall comme un pur produit du président Wade qui lui a trempé le caractère, forgé la pensée et confectionné un curriculum vitae auquel il doit son élection. C’est à peine s’il ne l’a pas créé, comme il avait créé l’autre. Les conseillers du président Macky Sall ne manqueront sûrement pas de lire ce fameux discours et, s’il y a lieu, de lui réserver un traitement approprié.
Le 19 mars 2000 a été pour le peuple sénégalais une grosse désillusion, un véritable cauchemar. Sa gestion de douze longues années par les Wade nous a valu un pays ruiné, des institutions au quotidien tripatouillées, des valeurs mal en point. Le 25 mars 2012, ce même peuple, désabusé, a balayé le vieux président et sa détestable gouvernance, et brillamment élu Macky Sall pour qu’il remette le pays au travail, réhabilite les institutions et les valeurs, redonne droit de cité à la compétence, à la bonne moralité et au mérite personnel. Il n’a surtout pas été élu pour faire ce qu’il veut, nommer qui il veut, ni pour nous replonger dans la mare nauséabonde de la politique politicienne, du clientélisme et du népotisme. Nous en avons longuement souffert et ne supporterions point qu’on nous en rajoute.
Mody Niang, e-mail :modyniang@arc.sn
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