Dans la nuit lorsque les événements tragiques que l’on connait se déroulaient à Dakar, j’ai été réveillé à 3h moins 20 du matin heure française par Karim Wade qui me disait exactement ceci et là je rapporte fidèlement : «Tonton voilà, Dakar et le Sénégal sont dans une situation quasi-insurrectionnelle (c’est exactement le terme qu’il a utilisé). Les immeubles administratifs brûlent, ça brûle de tous les côtés. Il y a des milliers de manifestants. On a saccagé les villas de trois ministres, brûler, mis les gens dehors, tout va très mal. Et on ne sait jamais les intérêts français peuvent être touchés».
Je lui ai dis Karim, tu paniques. Je voudrais que tu sois un peu plus cohérent. Il dit «non tu sais on ne sait jamais. L’armée française est là pour quelque chose». Alors là, je les ai immédiatement arrêté. Je lui ai dit Karim, «de un je ne suis pas autorité politique, je ne suis qu’avocat au barreau de Paris». IL me dit que tu peux éventuellement alerter tes amis, nos amis. Je lui ai dit : «Karim, je n’en ferai rien». Il a pensé au plus haut échelon de l’Etat français en me disant ça vous devinez bien. Je lui ai dit je n’en ferai rien, c’est une affaire sénégalo sénégalaise. Je n’envisage pas que les intérêts ou que les français soient menacés. Je ne dis pas que le président français ne verrait pas ça de plus prêt. Mais tel que tu me décris la situation, c’est un non, non catégorique. Je n’ai aucune légitimité pour te donner une quelconque réponse. Il me dit : «mais oui, il faut alerter». Et je lui dis : «tu as le contact, ton père a le contact du président de la République française et de plusieurs personnalités de la République française.
Je lui ai dis Karim, tu paniques. Je voudrais que tu sois un peu plus cohérent. Il dit «non tu sais on ne sait jamais. L’armée française est là pour quelque chose». Alors là, je les ai immédiatement arrêté. Je lui ai dit Karim, «de un je ne suis pas autorité politique, je ne suis qu’avocat au barreau de Paris». IL me dit que tu peux éventuellement alerter tes amis, nos amis. Je lui ai dit : «Karim, je n’en ferai rien». Il a pensé au plus haut échelon de l’Etat français en me disant ça vous devinez bien. Je lui ai dit je n’en ferai rien, c’est une affaire sénégalo sénégalaise. Je n’envisage pas que les intérêts ou que les français soient menacés. Je ne dis pas que le président français ne verrait pas ça de plus prêt. Mais tel que tu me décris la situation, c’est un non, non catégorique. Je n’ai aucune légitimité pour te donner une quelconque réponse. Il me dit : «mais oui, il faut alerter». Et je lui dis : «tu as le contact, ton père a le contact du président de la République française et de plusieurs personnalités de la République française.