En rogne, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a décrété 72 heures de grève à compter de ce mardi 26 juillet 2016. Ces travailleurs ont déploré le fait qu’aucune de leurs revendications n’a été prise en compte malgré toutes les démarches qu’ils ont eu à faire. Ainsi, ils ont décidé de cesser collectivement le travail. Me El Hadji Aya Boun Malick Diop et Cie ont aussi dénoncé la réaction du président de la Cour du palais de Justice de Dakar qui a donné l’ordre aux policiers d’interdire l’accès aux journalistes, au niveau du tribunal où se trouve leur siège.
Le 24 juillet 2016 coïncidait avec la date d’expiration du préavis de grève que le SYTJUST a déposé par le soin de son bureau exécutif national, le 24 juin 2016 au bureau du courrier de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectives et du Renouveau du service public. Selon ces travailleurs, les circonstances de cette expiration, sont telles qu’elles ne leur laissent aucune alternative, autre que d’entrer en mouvement de grève.
Le SYTJUST a fermement dénoncé une insuffisance de ressources humaines et les départs massifs des travailleurs vers d’autres secteurs d’activités. Parmi ces revendications, le secrétaire général a été noté «l’indépendance de la Justice, au statut et au plan de carrière de la Justice, l’amélioration des rémunérations (droit d’indemnités et primes), l’élargissement de l’assiette du fonds commun, l’amélioration des conditions tant social que professionnel des travailleurs de la justice ».
«Nous avons décidé, avec l’engagement du ministère de la Justice, de porter les revendications des travailleurs. Mais force et de constater qu’au dernier moment, le Garde des Sceaux nous a manifesté un mépris qui ne se justifie pas. Peut-être le SYTJUST a montré un nouveau visage c’est-à-dire un syndicalisme de revendications, un syndicalisme de contributions. Aujourd’hui, on sent que le ministère de la Justice ne se préoccupe même pas des revendications des travailleurs. Nous risquons de passer à un syndicalisme de revendications à un syndicalisme de combats», a prévenu Me El Hadji Aya Boun Malick Diop.
Le secrétaire général du SYTJUST de dénoncer : « L’accès au niveau de notre siège a été refusé aux journalistes, sur instruction du premier président de la Cour d’appel de Dakar. Ce qui n’est pas normal. Lorsqu’il y a des procès qui n’intéressent pas les Sénégalais, l’accès du palais est facilité aux journalistes. Et lorsque les travailleurs de la justice veulent exprimer leur détresse, on essaye de les museler ».
«La justice est en train d’être militarisé et nous (SYTJUST), nous avons toujours demandé le retour des gendarmes dans leur caserne. Aujourd’hui, il n’y pas de Justice au Sénégal pour la simple raison, la cheville ouvrière de la justice à savoir les travailleurs de la justice ont décidé de faire une cessation collective du travail,…», a-t-il martelé.
Le 24 juillet 2016 coïncidait avec la date d’expiration du préavis de grève que le SYTJUST a déposé par le soin de son bureau exécutif national, le 24 juin 2016 au bureau du courrier de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectives et du Renouveau du service public. Selon ces travailleurs, les circonstances de cette expiration, sont telles qu’elles ne leur laissent aucune alternative, autre que d’entrer en mouvement de grève.
Le SYTJUST a fermement dénoncé une insuffisance de ressources humaines et les départs massifs des travailleurs vers d’autres secteurs d’activités. Parmi ces revendications, le secrétaire général a été noté «l’indépendance de la Justice, au statut et au plan de carrière de la Justice, l’amélioration des rémunérations (droit d’indemnités et primes), l’élargissement de l’assiette du fonds commun, l’amélioration des conditions tant social que professionnel des travailleurs de la justice ».
«Nous avons décidé, avec l’engagement du ministère de la Justice, de porter les revendications des travailleurs. Mais force et de constater qu’au dernier moment, le Garde des Sceaux nous a manifesté un mépris qui ne se justifie pas. Peut-être le SYTJUST a montré un nouveau visage c’est-à-dire un syndicalisme de revendications, un syndicalisme de contributions. Aujourd’hui, on sent que le ministère de la Justice ne se préoccupe même pas des revendications des travailleurs. Nous risquons de passer à un syndicalisme de revendications à un syndicalisme de combats», a prévenu Me El Hadji Aya Boun Malick Diop.
Le secrétaire général du SYTJUST de dénoncer : « L’accès au niveau de notre siège a été refusé aux journalistes, sur instruction du premier président de la Cour d’appel de Dakar. Ce qui n’est pas normal. Lorsqu’il y a des procès qui n’intéressent pas les Sénégalais, l’accès du palais est facilité aux journalistes. Et lorsque les travailleurs de la justice veulent exprimer leur détresse, on essaye de les museler ».
«La justice est en train d’être militarisé et nous (SYTJUST), nous avons toujours demandé le retour des gendarmes dans leur caserne. Aujourd’hui, il n’y pas de Justice au Sénégal pour la simple raison, la cheville ouvrière de la justice à savoir les travailleurs de la justice ont décidé de faire une cessation collective du travail,…», a-t-il martelé.
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