Après le Comité national de gestion de lutte (Cng), qui a sanctionné les acteurs du saccage de l'Arène nationale, le ministre des Sports a convoqué le bureau de l'équipe dirigeante de la lutte sénégalaise. À la sortie de l'entrevue, Matar Ba a exprimé son amertume. "C'est quand même incompréhensible, des Sénégalais qui, au lieu de venir supporter leur lutteur, leur champion, se donnent le droit de détruire le bien public", s'est-il notamment indigné suite à la rencontre avec les acteurs de la lutte. "Ce sont des images choquantes qui ont fait le tour du monde et qui ont donné une mauvaise image de la lutte qui est un sport très prisé dans notre pays", a-t-il ajouté.
"La lutte a redémarré et on a vu ce qu'on a vu. Moi, je considère que les lutteurs sont des sportifs. Tous ceux qui les accompagnent devraient avoir cet esprit sportif, sachant que c'est un jeu et une compétition. Mais il ne peut pas y avoir de place pour la violence et le manque de citoyenneté", a tonné le ministre des Sports.
Matar Ba d'assurer que les autorités étatiques et le Comité national de gestion de la lutte (Cng) ne se laisseront pas faire. Car, regrette Matar Ba, "c'est inadmissible, au 21ème siècle, de voir de tels actes dans ce joyau qui nous a coûté 32 milliards de francs et à un moment où le monde de la lutte se bat pour faire revenir les sponsors".
Le patron du sport sénégalais confie qu'il ne sera pas exclu de fermer l'arène : "il n'est pas question qu'on se laisse faire. Je leur ai demandé d'aller jusqu'au bout et que l'Etat sera de leur côté. S'il faut fermer l'arène, on la fermera. On ne peut pas laisser des Sénégalais qui ne comprennent pas le sport faire ces genres d'actes. Les sportifs ne vont pas détruire le bien public. Ils n'y vont pas pour se battre. Ils vont pour se faire plaisir".
5 lutteurs suspendus
Le Cng, qui a annoncé une plainte devant le procureur de la République pour actes de vandalisme, a déjà suspendu 5 lutteurs pour deux ans dont un an avec sursis. Il s'agit de Mamadou Sèye dit Boy Diop, Adama Dione fils Lansané, Moustapha Thioubane Thiate Limousine, Cheikh Ndiaye Super Diamono et Modou Diop Nguel Koki. De même l'accès à l'Arène nationale leur est interdit et leurs reliquats ont été confisqués.
"Tous les segments de la lutte seront rencontrés. J'ai déjà appelé le président des amateurs Doudou Diagne Diecko, de même que celui des lutteurs en activité Gris Bordeaux, les promoteurs et la Direction des infrastructures qui a en charge l'Arène nationale. Nous allons mettre tout ce qu'il faut pour barrer la route à ceux qui veulent ternir l'image de la lutte", a-t-il déclaré.
Il ajoute : "nous allons nous donner la main avec la police. Il faut aller jusqu'au bout. Moi je ne vais pas parler de sanction, ça c'est un problème du Cng. Mais il faut que les gens comprennent que l'Etat ne peut pas croiser les bras et laisser les gens faire ce qu'ils veulent". Matar Ba avertit : "lors de l'installation du Comité de gestion, j'avais dit que s'il faut marcher sur la lutte, ils marcheront sur moi avant d'y arriver. La lutte est extrêmement importante pour le Sénégal. On ne peut pas laisser des gens, animés par je ne sais quoi, attaquer et détruire le bien du public".
"La lutte a redémarré et on a vu ce qu'on a vu. Moi, je considère que les lutteurs sont des sportifs. Tous ceux qui les accompagnent devraient avoir cet esprit sportif, sachant que c'est un jeu et une compétition. Mais il ne peut pas y avoir de place pour la violence et le manque de citoyenneté", a tonné le ministre des Sports.
Matar Ba d'assurer que les autorités étatiques et le Comité national de gestion de la lutte (Cng) ne se laisseront pas faire. Car, regrette Matar Ba, "c'est inadmissible, au 21ème siècle, de voir de tels actes dans ce joyau qui nous a coûté 32 milliards de francs et à un moment où le monde de la lutte se bat pour faire revenir les sponsors".
Le patron du sport sénégalais confie qu'il ne sera pas exclu de fermer l'arène : "il n'est pas question qu'on se laisse faire. Je leur ai demandé d'aller jusqu'au bout et que l'Etat sera de leur côté. S'il faut fermer l'arène, on la fermera. On ne peut pas laisser des Sénégalais qui ne comprennent pas le sport faire ces genres d'actes. Les sportifs ne vont pas détruire le bien public. Ils n'y vont pas pour se battre. Ils vont pour se faire plaisir".
5 lutteurs suspendus
Le Cng, qui a annoncé une plainte devant le procureur de la République pour actes de vandalisme, a déjà suspendu 5 lutteurs pour deux ans dont un an avec sursis. Il s'agit de Mamadou Sèye dit Boy Diop, Adama Dione fils Lansané, Moustapha Thioubane Thiate Limousine, Cheikh Ndiaye Super Diamono et Modou Diop Nguel Koki. De même l'accès à l'Arène nationale leur est interdit et leurs reliquats ont été confisqués.
"Tous les segments de la lutte seront rencontrés. J'ai déjà appelé le président des amateurs Doudou Diagne Diecko, de même que celui des lutteurs en activité Gris Bordeaux, les promoteurs et la Direction des infrastructures qui a en charge l'Arène nationale. Nous allons mettre tout ce qu'il faut pour barrer la route à ceux qui veulent ternir l'image de la lutte", a-t-il déclaré.
Il ajoute : "nous allons nous donner la main avec la police. Il faut aller jusqu'au bout. Moi je ne vais pas parler de sanction, ça c'est un problème du Cng. Mais il faut que les gens comprennent que l'Etat ne peut pas croiser les bras et laisser les gens faire ce qu'ils veulent". Matar Ba avertit : "lors de l'installation du Comité de gestion, j'avais dit que s'il faut marcher sur la lutte, ils marcheront sur moi avant d'y arriver. La lutte est extrêmement importante pour le Sénégal. On ne peut pas laisser des gens, animés par je ne sais quoi, attaquer et détruire le bien du public".