De fait, la situation serait beaucoup plus grave que ce qu’on avait pensé : plus de 185 milliards de FCFA, ce serait le déficit budgétaire à la date de la semaine dernière. Selon certaines sources, les directeurs des finances et du matériel (DFM) auraient été convoqués récemment à la Primature pour s’expliquer sur un manque de près de deux cents milliards de FCFA. Les autorités n’y comprendraient absolument rien et auraient promis de mener des investigations pour savoir pourquoi les caisses de l’Etat sont vides avant l’heure.
En attendant, des instructions fermes auraient été données pour supprimer toutes les dépenses superflues, réduire les budgets de fonctionnement, limiter les déplacements du personnel administratif. En définitive, plus de thé et de café dans les bureaux ; plus de bons d’essence aux copains et copines, plus de surconsommation en eau, électricité et téléphone. Les frigos que les travailleurs apportent de chez eux pour les brancher sur le courant public doit cesser.
Autant dire que les temps à venir seront durs pour les agents de la fonction publique. Mais également pour toutes les populations. En effet, depuis le déclenchement de la rébellion dans le nord le 17 janvier, le Mali était dans d’insurmontables difficultés. Le putsch du 22 mars est venu pourrir une situation déjà peu enviable, rendant désormais le pays presque ingérable.
En attendant, des instructions fermes auraient été données pour supprimer toutes les dépenses superflues, réduire les budgets de fonctionnement, limiter les déplacements du personnel administratif. En définitive, plus de thé et de café dans les bureaux ; plus de bons d’essence aux copains et copines, plus de surconsommation en eau, électricité et téléphone. Les frigos que les travailleurs apportent de chez eux pour les brancher sur le courant public doit cesser.
Autant dire que les temps à venir seront durs pour les agents de la fonction publique. Mais également pour toutes les populations. En effet, depuis le déclenchement de la rébellion dans le nord le 17 janvier, le Mali était dans d’insurmontables difficultés. Le putsch du 22 mars est venu pourrir une situation déjà peu enviable, rendant désormais le pays presque ingérable.