Mahamoud Dicko, sous l’impulsion de tous les religieux du Mali et d’une forte mobilisation de plus de 70 000 personnes, vient de prouver que le Haut Conseil Islamique demeure un acteur indispensable dans la stabilité et la préservation des valeurs sociétales au Mali. Le HCI a tapé fort, la classe politique a tremblé, le Président Dioncounda s’est rangé et Cheick Modibo Diarra, lui, a passé son examen de confiance pour sa reconduction à la primature.
Cette action du Haut Conseil Islamique vient de prouver aux yeux du monde que les partis politiques classiques qui prétendent détenir le monopole de la mobilisation et incarner les aspirations du peuple ne représentent, en réalité, plus rien aux yeux des populations maliennes. La majorité silencieuse des maliens a perdu confiance à la classe politique actuelle. Plus qu’une expression de ras-le-bol général, cette action du Haut Conseil Islamique représente un message clair à l’endroit de la classe politique vis-à-vis de sa responsabilité dans la situation actuelle du pays et de ce qui pourrait en découler.
Cette action vient de mettre un terme à toutes les tractations qui s’effectuaient de part et d’autre en ce qui concerne le sort de CMD à la primature. Les partis et mouvements qui soutenaient son départ sont obligés de ranger leurs armes et se résigner au risque de s’attirer bien d’autres foudres plus destructives. Quant aux partisans de son maintien, ils pourront sans doute savourer une victoire politique non moins négligeable au regard de certaines circonstances.
Encore que cette célébration devra se faire en toute modestie, pour ne pas réveiller d’autres démons. Que dire de Dioncounda dans cette situation, si ce n’est sa sagesse et son intelligence politique. Le président s’est tout simplement rangé derrière la volonté du peuple, disons du vrai peuple. Nul ne besoin de souligner l’épine que CMD représentait pour Dioncounda. La preuve, il n’a pas manqué de stratégies et de moyens pour s’en débarrasser ou du moins pour l’écarter dans le processus de transition afin d’avoir le contrôle totale des affaires.
Sauf que l’homme propose, Dieu dispose. Dioncounda devra donc compter avec Cheick Modibo Diarra : telle aura été la disposition de Dieu et la volonté de la société civile. Quant à Cheick Modibo Diarra, il faut dire que sa destinée à la primature vient de connaitre une nouvelle dynamique. Abandonné par plusieurs soutiens de premières heures dont la CEDEAO et l’ex junte militaire, il bénéficie aujourd’hui de la bénédiction du Haut Conseil Islamique, d’une partie très importante de la classe politique et certainement de la majeure partie de la population. Autant dit que les attentes s’annoncent grandioses et que CMD n’a pas droit à l’erreur. Si Dioncounda joue ses dernières cartes politiques pour sa crédibilité, lui joue son avenir politique. Disons donc encore une fois, sacré 12 Août 2012 !!! FOUSSEYNI MAIGA, Le Flambeau
Cette action du Haut Conseil Islamique vient de prouver aux yeux du monde que les partis politiques classiques qui prétendent détenir le monopole de la mobilisation et incarner les aspirations du peuple ne représentent, en réalité, plus rien aux yeux des populations maliennes. La majorité silencieuse des maliens a perdu confiance à la classe politique actuelle. Plus qu’une expression de ras-le-bol général, cette action du Haut Conseil Islamique représente un message clair à l’endroit de la classe politique vis-à-vis de sa responsabilité dans la situation actuelle du pays et de ce qui pourrait en découler.
Cette action vient de mettre un terme à toutes les tractations qui s’effectuaient de part et d’autre en ce qui concerne le sort de CMD à la primature. Les partis et mouvements qui soutenaient son départ sont obligés de ranger leurs armes et se résigner au risque de s’attirer bien d’autres foudres plus destructives. Quant aux partisans de son maintien, ils pourront sans doute savourer une victoire politique non moins négligeable au regard de certaines circonstances.
Encore que cette célébration devra se faire en toute modestie, pour ne pas réveiller d’autres démons. Que dire de Dioncounda dans cette situation, si ce n’est sa sagesse et son intelligence politique. Le président s’est tout simplement rangé derrière la volonté du peuple, disons du vrai peuple. Nul ne besoin de souligner l’épine que CMD représentait pour Dioncounda. La preuve, il n’a pas manqué de stratégies et de moyens pour s’en débarrasser ou du moins pour l’écarter dans le processus de transition afin d’avoir le contrôle totale des affaires.
Sauf que l’homme propose, Dieu dispose. Dioncounda devra donc compter avec Cheick Modibo Diarra : telle aura été la disposition de Dieu et la volonté de la société civile. Quant à Cheick Modibo Diarra, il faut dire que sa destinée à la primature vient de connaitre une nouvelle dynamique. Abandonné par plusieurs soutiens de premières heures dont la CEDEAO et l’ex junte militaire, il bénéficie aujourd’hui de la bénédiction du Haut Conseil Islamique, d’une partie très importante de la classe politique et certainement de la majeure partie de la population. Autant dit que les attentes s’annoncent grandioses et que CMD n’a pas droit à l’erreur. Si Dioncounda joue ses dernières cartes politiques pour sa crédibilité, lui joue son avenir politique. Disons donc encore une fois, sacré 12 Août 2012 !!! FOUSSEYNI MAIGA, Le Flambeau