Selon l'Agence de presse officielle marocaine, des dizaines de camions bloqués depuis trois semaines de part et d'autre de la frontière l'ont traversé après l'annonce de la « sécurisation » de la zone par l'armée marocaine, une réouverture confirmée côté mauritanien.
Le front Polisario, de son côté, a affirmé avoir poursuivi ses actions dans plusieurs zones. Le ministre sahraoui de la Défense a clamé auprès de l'Agence de presse algérienne « des victoires importantes », tandis que le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a annoncé officiellement par décret que la RASD n'était plus liée par le cessez-le-feu en vigueur depuis septembre 1991. Son chef de la diplomatie Mohamed Salem Ould Salek a, lui, demandé « des sanctions et des mesures coercitives contre le Maroc » dans une interview au journal algérien El Watan.
Inquiétude de la communauté internationale
La communauté internationale a continué à faire part de son inquiétude, ce 14 novembre. L'Espagne, ancienne puissance coloniale, a appelé à la reprise des négociations, tandis que le président de la Commission de l'Union africaine, dont la RASD et le Maroc sont membres, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa « profonde préoccupation ».
La veille, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Gueterres, avait constaté son échec à éviter une « escalade ». L'Algérie et la Mauritanie, qui reconnaissent l'État sahraouie, ont appelé à la retenue.
Le front Polisario, de son côté, a affirmé avoir poursuivi ses actions dans plusieurs zones. Le ministre sahraoui de la Défense a clamé auprès de l'Agence de presse algérienne « des victoires importantes », tandis que le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a annoncé officiellement par décret que la RASD n'était plus liée par le cessez-le-feu en vigueur depuis septembre 1991. Son chef de la diplomatie Mohamed Salem Ould Salek a, lui, demandé « des sanctions et des mesures coercitives contre le Maroc » dans une interview au journal algérien El Watan.
Inquiétude de la communauté internationale
La communauté internationale a continué à faire part de son inquiétude, ce 14 novembre. L'Espagne, ancienne puissance coloniale, a appelé à la reprise des négociations, tandis que le président de la Commission de l'Union africaine, dont la RASD et le Maroc sont membres, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa « profonde préoccupation ».
La veille, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Gueterres, avait constaté son échec à éviter une « escalade ». L'Algérie et la Mauritanie, qui reconnaissent l'État sahraouie, ont appelé à la retenue.