La plateforme afro-européenne Médias & Démocratie a condamné la répression qui touche les journalistes et les médias au Burkina Faso depuis le coup d'Etat de 2022. Deux journalistes, Guezouma Sanogo et Boukari Ouoba, ont été arrêtés le 24 mars 2025 après avoir dénoncé des violations présumées de la liberté d'expression et de la liberté de la presse. Un autre journaliste, Luc Pagbelguem, a été arrêté par le Conseil national de sécurité. Cette arrestation fait suite à la disparition du journaliste Alain Traoré, journaliste du groupe de presse Omega Media. Cette situation touche tous les pays du Sahel.
Selon la note de la plateforme parvenue à PressAfrik, la réaction des autorités ne s'est pas faite attendre. Un troisième journaliste, Luc Pagbelguem, travaillant pour la chaîne privée BF1, a également été emmené dans l'après-midi du 24 mars par "deux agents du Conseil national de sécurité" (CNS).
Cette nouvelle arrestation « arbitraire » se déroule huit mois après l'enlèvement et la disparition du journaliste Alain Traoré, chroniqueur du groupe de presse Omega Media. Ce climat ‘’liberticide’’ contre les journalistes et leurs médias frappe tous les pays du Sahel où, depuis 2020, cinq journalistes ont été tués dans l'exercice de leur fonction au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad. Plusieurs autres journalistes sont actuellement portés disparus et divers médias internationaux et locaux ont été suspendus dans la zone.
Selon la note de la plateforme parvenue à PressAfrik, la réaction des autorités ne s'est pas faite attendre. Un troisième journaliste, Luc Pagbelguem, travaillant pour la chaîne privée BF1, a également été emmené dans l'après-midi du 24 mars par "deux agents du Conseil national de sécurité" (CNS).
Cette nouvelle arrestation « arbitraire » se déroule huit mois après l'enlèvement et la disparition du journaliste Alain Traoré, chroniqueur du groupe de presse Omega Media. Ce climat ‘’liberticide’’ contre les journalistes et leurs médias frappe tous les pays du Sahel où, depuis 2020, cinq journalistes ont été tués dans l'exercice de leur fonction au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad. Plusieurs autres journalistes sont actuellement portés disparus et divers médias internationaux et locaux ont été suspendus dans la zone.
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