
Le marché au poisson de Sor à Saint-Louis, habituellement animé est devenue calme. Pour cause, Astou, vendeuse a identifié deux facteurs clés ayant dégradé l'approvisionnement de poissons: la lenteur dans l'acquisition des licences de pêche et l'exode des jeunes vers des horizons incertains.
Selon celle-ci, certains jeunes, responsables de la gestion des équipements, ont émigré. Elle a souligné que malgré l'absence des licences, certaines embarcations auraient pu pêcher dans les eaux sénégalaises, contribuant ainsi à l'approvisionnement local. Cependant, les activités sont freinées, impactant directement l'offre de poissons sur le marché.
Pour pallier ce manque, les habitants de Saint-Louis se tournent souvent vers le quai de débarquement de Guet-Ndar, où l'approvisionnement direct en poisson est courant. Mais cette fois-ci, leurs espoirs sont déçus. Bien que le quai ne soit pas désert, l'affluence habituelle de la saison de pêche (d'octobre à décembre) n'est pas au rendez-vous.
Les espèces disponibles, principalement les «lagne-lagne», vendues à un prix moindre par rapport aux jours précédents, a informé Fatou Seck, une vendeuse de poisson. Cette situation est attribuée à un manque de main-d'œuvre crucial, comme le souligne Oumar Dièye du Conseil Local de Pêche Artisanale. Il a pointé du doigt une forte émigration des jeunes, un phénomène qui risque de créer une pénurie sur les marchés sénégalais.
Les experts du secteur des pêches, comme Lamine Diagne, ont souligné l'impact majeur de Saint-Louis dans l'approvisionnement national en poissons. Les défis rencontrés, notamment la raréfaction des ressources, les conditions de pêche difficiles et l'intrusion croissante de chalutiers étrangers, ont poussés les jeunes pêcheurs à risquer leur vie pour trouver du travail ailleurs.
Face à cette crise, les propositions varient. Certains, comme Cheikh Sidati Dièye, a appelé à une diminution des licences accordées à la pêche industrielle pour garantir l'abondance dans les eaux locales, offrant ainsi des opportunités aux jeunes et préservant les ressources halieutiques du Sénégal.
Selon celle-ci, certains jeunes, responsables de la gestion des équipements, ont émigré. Elle a souligné que malgré l'absence des licences, certaines embarcations auraient pu pêcher dans les eaux sénégalaises, contribuant ainsi à l'approvisionnement local. Cependant, les activités sont freinées, impactant directement l'offre de poissons sur le marché.
Pour pallier ce manque, les habitants de Saint-Louis se tournent souvent vers le quai de débarquement de Guet-Ndar, où l'approvisionnement direct en poisson est courant. Mais cette fois-ci, leurs espoirs sont déçus. Bien que le quai ne soit pas désert, l'affluence habituelle de la saison de pêche (d'octobre à décembre) n'est pas au rendez-vous.
Les espèces disponibles, principalement les «lagne-lagne», vendues à un prix moindre par rapport aux jours précédents, a informé Fatou Seck, une vendeuse de poisson. Cette situation est attribuée à un manque de main-d'œuvre crucial, comme le souligne Oumar Dièye du Conseil Local de Pêche Artisanale. Il a pointé du doigt une forte émigration des jeunes, un phénomène qui risque de créer une pénurie sur les marchés sénégalais.
Les experts du secteur des pêches, comme Lamine Diagne, ont souligné l'impact majeur de Saint-Louis dans l'approvisionnement national en poissons. Les défis rencontrés, notamment la raréfaction des ressources, les conditions de pêche difficiles et l'intrusion croissante de chalutiers étrangers, ont poussés les jeunes pêcheurs à risquer leur vie pour trouver du travail ailleurs.
Face à cette crise, les propositions varient. Certains, comme Cheikh Sidati Dièye, a appelé à une diminution des licences accordées à la pêche industrielle pour garantir l'abondance dans les eaux locales, offrant ainsi des opportunités aux jeunes et préservant les ressources halieutiques du Sénégal.
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