À Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, les pêcheurs artisanaux se disent "trahis" par le géant pétrolier British Petroleum (BP) et Kosmos, qui mènent le projet Grand Tortue Ahmeyim. Ce projet, qui prévoit la mise en route d’une plateforme dans les prochains mois, est accusé par les pêcheurs d’être à l’origine de la raréfaction des poissons dans la région. Lors d'une conférence de presse, mercredi, ils ont dénoncé "le non-respect des accords conclus et une attitude de mépris de la part des exploitants."
Depuis plusieurs années, des milliers de pêcheurs saint-louisiens qui dépendent des ressources halieutiques dans cette région suivent avec inquiétude l’avancement du projet. À en croire le journal, ils ont constaté une baisse significative des captures, et surtout l’interdiction de pêcher près de la future plateforme, située sur l’un des récifs les plus poissonneux de la zone.
"En août dernier, un accord semblait avoir été trouvé entre BP, Kosmos et les pêcheurs. Il prévoyait la création de six récifs artificiels destinés à favoriser le retour des poissons. Cependant, dans un communiqué publié le 11 octobre, BP ne mentionne plus qu’un seul récif, provoquant la colère des pêcheurs ", lit-on sur le site d'information.
Pour Mamadou Sarr, président de la Commission environnementale et préservation des ressources de l'association des pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, cette situation est inacceptable : « Nous ressentons de la colère et de la déception. Nos relations avec ces compagnies sont toujours tendues. BP ne communique pas avec nous, et ils ne respectent pas nos communautés. Cela doit cesser », s’indigne-t-il au micro de la RFI.
Les pêcheurs, qui se disent victimes d’un manque de dialogue et de considération, réclament désormais une plus grande implication de l’État sénégalais dans les négociations. « Nous refusons de nous asseoir seuls avec BP à la table des négociations. Nous exigeons la présence des autorités, car la parole de BP n’a plus aucune valeur pour nous », a ajouté Mamadou Sarr.
De son côté, BP n’a pas répondu aux sollicitations des médias, mais dans son communiqué, la société affirme que la création du récif artificiel témoigne de son engagement envers la protection de l’environnement et des communautés locales.
Pour les pêcheurs de Saint-Louis, qui voient leur subsistance menacée, les promesses de BP ne suffisent plus. Ils appellent les autorités sénégalaises à prendre leurs responsabilités et à défendre les intérêts des populations locales face aux multinationales.
Depuis plusieurs années, des milliers de pêcheurs saint-louisiens qui dépendent des ressources halieutiques dans cette région suivent avec inquiétude l’avancement du projet. À en croire le journal, ils ont constaté une baisse significative des captures, et surtout l’interdiction de pêcher près de la future plateforme, située sur l’un des récifs les plus poissonneux de la zone.
"En août dernier, un accord semblait avoir été trouvé entre BP, Kosmos et les pêcheurs. Il prévoyait la création de six récifs artificiels destinés à favoriser le retour des poissons. Cependant, dans un communiqué publié le 11 octobre, BP ne mentionne plus qu’un seul récif, provoquant la colère des pêcheurs ", lit-on sur le site d'information.
Pour Mamadou Sarr, président de la Commission environnementale et préservation des ressources de l'association des pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, cette situation est inacceptable : « Nous ressentons de la colère et de la déception. Nos relations avec ces compagnies sont toujours tendues. BP ne communique pas avec nous, et ils ne respectent pas nos communautés. Cela doit cesser », s’indigne-t-il au micro de la RFI.
Les pêcheurs, qui se disent victimes d’un manque de dialogue et de considération, réclament désormais une plus grande implication de l’État sénégalais dans les négociations. « Nous refusons de nous asseoir seuls avec BP à la table des négociations. Nous exigeons la présence des autorités, car la parole de BP n’a plus aucune valeur pour nous », a ajouté Mamadou Sarr.
De son côté, BP n’a pas répondu aux sollicitations des médias, mais dans son communiqué, la société affirme que la création du récif artificiel témoigne de son engagement envers la protection de l’environnement et des communautés locales.
Pour les pêcheurs de Saint-Louis, qui voient leur subsistance menacée, les promesses de BP ne suffisent plus. Ils appellent les autorités sénégalaises à prendre leurs responsabilités et à défendre les intérêts des populations locales face aux multinationales.
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