Selon Moustapha Diop et ses camarades, la direction viole un accord d'entreprise de paiement des rémunérations au plus tard le 5 du mois. Ils mettent ce retard sur le compte d'une ''gestion catastrophique'' et d'une ''gabegie'' de la direction générale de la boîte, selon le journal – Enquête –.
M. Diop indexe particulièrement la récente célébration des 40 ans de télé et 70 ans de radio. Pour lui, ce genre de fête n’est qu’une opération de charme devant permettre au directeur général, Babacar Diagne, de rester à la tête de la RTS. Aussi, la section, syndicale demande-t-elle le départ de Babacar Diagne, estimant que c'est ''d’exigence nationale''.
Les protestataires réclament en outre l’équipement des stations régionales, particulièrement celle de Fatick qui ne fonctionnerait plus depuis janvier dernier, alors que l’équipement serait déjà acquis. Ils parlent aussi de recrutements ''nébuleux, inopportuns, basés sur le népotisme et le favoritisme''.
Ils ont ainsi exigé un audit des ressources humaines et de la gestion financière, ainsi que le règlement définitif de la question du financement de l’audiovisuel public. Réponse immédiate de la direction générale : ''C'est des gens en déphasage par rapport à la réalité de la maison'', selon le porte-parole Ousmane Ngary Faye. D'après lui, la date butoir pour le paiement des salaires est fixé au 8 du mois. Déniant toute légitimité de la section syndicale à réclamer la tête du DG, M. Faye avance que ''c'est des gens qui sont manipulés de l'extérieur''.
M. Diop indexe particulièrement la récente célébration des 40 ans de télé et 70 ans de radio. Pour lui, ce genre de fête n’est qu’une opération de charme devant permettre au directeur général, Babacar Diagne, de rester à la tête de la RTS. Aussi, la section, syndicale demande-t-elle le départ de Babacar Diagne, estimant que c'est ''d’exigence nationale''.
Les protestataires réclament en outre l’équipement des stations régionales, particulièrement celle de Fatick qui ne fonctionnerait plus depuis janvier dernier, alors que l’équipement serait déjà acquis. Ils parlent aussi de recrutements ''nébuleux, inopportuns, basés sur le népotisme et le favoritisme''.
Ils ont ainsi exigé un audit des ressources humaines et de la gestion financière, ainsi que le règlement définitif de la question du financement de l’audiovisuel public. Réponse immédiate de la direction générale : ''C'est des gens en déphasage par rapport à la réalité de la maison'', selon le porte-parole Ousmane Ngary Faye. D'après lui, la date butoir pour le paiement des salaires est fixé au 8 du mois. Déniant toute légitimité de la section syndicale à réclamer la tête du DG, M. Faye avance que ''c'est des gens qui sont manipulés de l'extérieur''.