Dans une correspondance adressée au Premier Ministre, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, ce 31 Mai 2010, dont copie nous a été remise, le Secrétaire Général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), Jean-Marie François BIAGUI a tenu à préciser que «Salif SADIO n’a jamais été réfractaire au processus de paix en Casamance». Ces clarifications font suite aux propos du Ministre d’Etat, Ministre de la défense, Abdoulaye Baldé selon lesquels il serait en contact avec Salif SADIO, chef de guerre du MFDC, et que celui-ci serait disposé à aller à la table des négociations.
Par conséquent, indique-t-il, si de supposés émissaires de Salif Sadio, dans leurs contacts directs ou indirects avec le ministre de la défense, avaient cru devoir suggérer, à des fins qui leur sont propres, que, finalement, le chef de guerre du MFDC serait revenu à de meilleurs sentiments, il faudrait y voir, nécessairement, une entourloupe. Et non un scoop ! Vous auriez là, en tous les cas, la preuve par excellence que ces derniers ne répondent aucunement de Salif Sadio.
Jean Marie Biagui de faire comprendre: «je ne sache pas que Salif SADIO ait revendiqué, une seule fois, l’enlèvement des véhicules 4X4 du « comité des sages du Fogny » (et non du MFDC !) et du président de la communauté rurale de Ouonk. Or, ces derniers ayant recouvré leurs biens, l’on a voulu, aussitôt, y voir un acte de bonne volonté de Salif SADIO, qui, à la vérité, est totalement étranger à ce forfait» a-t-il soutenu avant d’ajouter: «je crains donc, Monsieur le Premier Ministre, que le ministre d’Etat n’ait été abusé».
Selon lui, tout le monde sait que Salif Sadio et ses hommes ne sont impliqués, ni de près ni de loin, dans les hostilités qui opposent l’armée nationale au maquis depuis août/septembre 09, et que – fait majeur ! – ces dernières s’opéraient et continuent, hélas, de s’opérer sur la rive gauche du fleuve Casamance (Salif et les siens étant plutôt sur la rive droite, mieux : à la frontière avec la Gambie).
Le Secrétaire Général du MFDC de conseiller au Premier Ministre «d’œuvrer en direction des vrais belligérants, ne fût-ce que pour obtenir d’eux un cessez-le-feu, en prélude des négociations que nous ne saurions cesser d’appeler de nos vœux».
Quoi qu’il en soit, dit-il au chef du gouvernement, une intrusion sauvage au sein du MFDC, parce que faisant fi des règles élémentaires en la matière, et donc au mépris de la hiérarchie, quoique sous couvert de pourparlers de paix, ne me paraît pas la voie indiquée pour parvenir à une paix durable en Casamance.
Par conséquent, indique-t-il, si de supposés émissaires de Salif Sadio, dans leurs contacts directs ou indirects avec le ministre de la défense, avaient cru devoir suggérer, à des fins qui leur sont propres, que, finalement, le chef de guerre du MFDC serait revenu à de meilleurs sentiments, il faudrait y voir, nécessairement, une entourloupe. Et non un scoop ! Vous auriez là, en tous les cas, la preuve par excellence que ces derniers ne répondent aucunement de Salif Sadio.
Jean Marie Biagui de faire comprendre: «je ne sache pas que Salif SADIO ait revendiqué, une seule fois, l’enlèvement des véhicules 4X4 du « comité des sages du Fogny » (et non du MFDC !) et du président de la communauté rurale de Ouonk. Or, ces derniers ayant recouvré leurs biens, l’on a voulu, aussitôt, y voir un acte de bonne volonté de Salif SADIO, qui, à la vérité, est totalement étranger à ce forfait» a-t-il soutenu avant d’ajouter: «je crains donc, Monsieur le Premier Ministre, que le ministre d’Etat n’ait été abusé».
Selon lui, tout le monde sait que Salif Sadio et ses hommes ne sont impliqués, ni de près ni de loin, dans les hostilités qui opposent l’armée nationale au maquis depuis août/septembre 09, et que – fait majeur ! – ces dernières s’opéraient et continuent, hélas, de s’opérer sur la rive gauche du fleuve Casamance (Salif et les siens étant plutôt sur la rive droite, mieux : à la frontière avec la Gambie).
Le Secrétaire Général du MFDC de conseiller au Premier Ministre «d’œuvrer en direction des vrais belligérants, ne fût-ce que pour obtenir d’eux un cessez-le-feu, en prélude des négociations que nous ne saurions cesser d’appeler de nos vœux».
Quoi qu’il en soit, dit-il au chef du gouvernement, une intrusion sauvage au sein du MFDC, parce que faisant fi des règles élémentaires en la matière, et donc au mépris de la hiérarchie, quoique sous couvert de pourparlers de paix, ne me paraît pas la voie indiquée pour parvenir à une paix durable en Casamance.
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