D’habitude, ce sont les citoyens mécontents qui font le procès de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, c’est un membre actif de cette institution qui se livre au grand public. Il était l’invité ce dimanche 30 mai 2010 de l’émission Grand Jury de la Rfm. «L’Assemblée que nous avons depuis 1960 est une assemblée soumise à l’Exécutif», a déclaré le député. «C’est honnête de le dire, c’est responsable de le dire et c’est chercher une solution pour que nous ayions une assemblée nationale et d’autres institutions qui soient en complémentarité, qui n’entrent pas en conflit mais qui aient suffisamment chacune son champ d’autorité et indépendance pour la préservation des intérêts de l’Etat et pour la protection des intérêts des Sénégalais et des étrangers, naturellement qui choisissent de vivre parmi nous ou investir dans notre pays», a-t-il argumenté.
A ceux qui diront que cela est dû au fait qu’on est dans un régime présidentiel, le député répond : « je pense que, ce n’est pas seulement parce qu’on est en régime présidentiel mais je pense que même si on était dans un régime parlementaire, ce problème de fond se poserait».
C’est conscient de cette réalité qu’il a souligné que la principale question actuelle à se poser est de savoir «comment réussir à mettre en place des institution qui agissent en complémentarité, en synergie mais chacune jalouse de ses prérogatives constitutionnelles, de son obligation de résultats vis-à-vis des Sénégalais qui paient les institutions, qui me paient en tant que député». «Je crois que c’est un problème qui nous est posée», a-t-il insisté. Une question à laquelle, il semble entrevoir la solution. «Le salut ne viendra de l’Assemblée nationale. C’est des citoyens, des Sénégalais électeurs, de l’Opinion publique, de la mobilisation de l’opinion publique et l’activité de la presse que viendra cette solution», a fait savoir M. Thiam qui enseigne qu’en en politique, quand la majorité arrive, elle a des objectifs, des voies, une vision, un programme et elle s’appuie sur sa majorité pour voter sa loi.
A ceux qui diront que cela est dû au fait qu’on est dans un régime présidentiel, le député répond : « je pense que, ce n’est pas seulement parce qu’on est en régime présidentiel mais je pense que même si on était dans un régime parlementaire, ce problème de fond se poserait».
C’est conscient de cette réalité qu’il a souligné que la principale question actuelle à se poser est de savoir «comment réussir à mettre en place des institution qui agissent en complémentarité, en synergie mais chacune jalouse de ses prérogatives constitutionnelles, de son obligation de résultats vis-à-vis des Sénégalais qui paient les institutions, qui me paient en tant que député». «Je crois que c’est un problème qui nous est posée», a-t-il insisté. Une question à laquelle, il semble entrevoir la solution. «Le salut ne viendra de l’Assemblée nationale. C’est des citoyens, des Sénégalais électeurs, de l’Opinion publique, de la mobilisation de l’opinion publique et l’activité de la presse que viendra cette solution», a fait savoir M. Thiam qui enseigne qu’en en politique, quand la majorité arrive, elle a des objectifs, des voies, une vision, un programme et elle s’appuie sur sa majorité pour voter sa loi.