Cette usine "va être construite avec une capacité d’un million de tonnes (…) en trois phases", passant de "250.000 tonnes, à 500.000, puis un million de tonnes", a indiqué un cadre de cette ville portuaire, Félix Anoblé qui recevait cette délégation.
Outre la création de cette usine, les "industriels et architecte designer" qui composent cette délégation envisagent "aider" à ralentir "l’érosion maritime", a souligné M. Anoblé: "une drague sera installée sur le fleuve San-Pedro pour que nous puissions commencer à construire avec le sable du fleuve" plutôt que celui de la mer.
Un projet de construction de "1.000 logements à San-Pedro, depuis les logements de haut standing, moyens et sociaux" a été annoncé, tout comme la mise en place d’une "micro-finance" pour soutenir les projets de plusieurs associations de femmes.
Ce sont "environ 1.000 emplois directs" dont les jeunes et les femmes pourront bénéficier, selon Félix Anoblé qui assure que "M. Peng a déjà créé dès son arrivée l’entreprise qui va se charger du financement et de la réalisation de ces différents projets" qui devraient voir le jour "au plus tard d’ici à six mois".
Arrivée à San-Pedro mardi, cette délégation d’opérateurs économiques dont le vice-président de la Chambre de commerce de la province de Hunan à Shanghai a quitté mercredi la seconde ville portuaire ivoirienne après avoir rencontré les autorités administratives, coutumières et les responsables économiques.
La Société de ciment (SOCIM) chargée de ravitailler la zone sud-ouest de la Côte d'Ivoire, a receptionné en juin 22.000 tonnes de ciment importé afin de faire face à la forte demande qui a créé une pénurie.