Au moment où le Sénégal affiche ses limites aussi criardes, inqualifiables qu’incompréhensibles dans le secteur de la Santé, l'on apprend, vendredi, que 43% des médecins exerçant dans la Fonction publique sont proches de la retraite, selon le chargé de la gestion du personnel au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Soukandella Diouf.
Pendant que plus de 600 médecins et plus de 2500 sages-femmes attendent d'être recrutés pour soulager 80% de la population sénégalaise qui ne bénéficie d'aucune forme de couverture médicale, l'on apprend que 43% des médecins sont proches de la retraite. Pourtant, sur 513 recrutements prévus dans le secteur de la santé en 2013, seuls 77 médecins avaient été retenus par l'Etat. Aucune réponse valable, encore moins un plan ambitieux pour la Santé et les soins primaires n'ont été proposées, dans un pays où 2500 sages-femmes, si ce n'est plus, sont en chômage. 300 sages-femmes sont mises sur le marché, chaque année.
Le Sénégal connaît un gap de 18 000 prestataires en soins de santé avec un médecin sur 12 374 habitants. L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a formé une foultitude de médecins marocains, tunisiens, béninois, togolais, burkinabé, cap-verdiens, français offre désormais des chômeurs qui vont grossir le rang des misérables.
Pourtant, le taux d'occupation des hôpitaux au Sénégal dépasse les 100%, avec un ratio lit d'hôpital par habitant qui fait frémir. Le sous-développement dans toute sa splendeur et avec un manque d'imagination certain. Un lit pour 10 000 là où la norme parle d'un lit pour 1000. Nous sommes loin du compte.
S'il est une triste réalité qui en dit long sur l'incapacité notoire des politiques c'est que le Sénégal qui aurait pu être l'un des plateaux médicaux les plus courus de l'Afrique de l'Ouest pour ne pas dire du continent grâce à la qualité de la formation et l'enseignement de la médecine à l'UCAD, est passé à côté de sa vocation de "soigneur" africain et raté le rendez-vous du tourisme médical avec paradoxalement un littoral maritime de 700km. Il faut le faire.
gfm.sn
Pendant que plus de 600 médecins et plus de 2500 sages-femmes attendent d'être recrutés pour soulager 80% de la population sénégalaise qui ne bénéficie d'aucune forme de couverture médicale, l'on apprend que 43% des médecins sont proches de la retraite. Pourtant, sur 513 recrutements prévus dans le secteur de la santé en 2013, seuls 77 médecins avaient été retenus par l'Etat. Aucune réponse valable, encore moins un plan ambitieux pour la Santé et les soins primaires n'ont été proposées, dans un pays où 2500 sages-femmes, si ce n'est plus, sont en chômage. 300 sages-femmes sont mises sur le marché, chaque année.
Le Sénégal connaît un gap de 18 000 prestataires en soins de santé avec un médecin sur 12 374 habitants. L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui a formé une foultitude de médecins marocains, tunisiens, béninois, togolais, burkinabé, cap-verdiens, français offre désormais des chômeurs qui vont grossir le rang des misérables.
Pourtant, le taux d'occupation des hôpitaux au Sénégal dépasse les 100%, avec un ratio lit d'hôpital par habitant qui fait frémir. Le sous-développement dans toute sa splendeur et avec un manque d'imagination certain. Un lit pour 10 000 là où la norme parle d'un lit pour 1000. Nous sommes loin du compte.
S'il est une triste réalité qui en dit long sur l'incapacité notoire des politiques c'est que le Sénégal qui aurait pu être l'un des plateaux médicaux les plus courus de l'Afrique de l'Ouest pour ne pas dire du continent grâce à la qualité de la formation et l'enseignement de la médecine à l'UCAD, est passé à côté de sa vocation de "soigneur" africain et raté le rendez-vous du tourisme médical avec paradoxalement un littoral maritime de 700km. Il faut le faire.
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