Le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et Secondaire (SAEMS) n’a pas était tendre avec le gouvernement du Sénégal. Face aux journalistes, les responsables dudit syndicat se disent très déterminé. A en croire Saourou Sène, rien ne se fera à moitié par rapport au régime indemnitaire.
« Nous sommes près à tout, pour faire aboutir la revendication et la valorisation de la fonction enseignante. Si je dis que nous sommes près à tout, je crois que ça signifie ce que ça signifie. Cette année, absolument, rien ne se fera à moitié par rapport au régime indemnitaire. Et si ça doit nous amener vers une année blanche, mais naturellement, que les Sénégalais se le tiennent pour dit, l’année arrivera tout à fait blanche comme le souhaiterait le gouvernement du Sénégal. Il est temps de sauver l’école sénégalaise et en finir avec cette façon de faire », a déclaré Saourou Sène.
Interpelé sur la réaction du ministre, Serigne Mbaye Thiam qui, lors du vote de son projet de budget, a soutenu que « sur les 33 points de revendication les 28 ont été satisfait », Saourou Sène a déclaré : « C’est déjà une contre vérité de dire que nous avons 33 points sur la table. Donner un chiffre comme ça et dire voila ce qui est satisfait, c’est jeter l’anathème sur les enseignants. De façon réelle, de façon objective, on ne peut pas croire que les enseignants déposent sur la table de ce pauvre gouvernement 33 points. Ça n’a pas de sens. C’est la raison pour laquelle, ces chiffres là, n’engagent que ceux qui les ont envoyés ».
Se voulant plus clair, il rappelle : « Ce que nous avons dit au gouvernement du Sénégal est clair. D’ailleurs, la dernière rencontre avec le Président de la République avait révélé 11 points. Ce qu’on avait appelé les mesures présidentielles. Sur ces 11 points, aucune des mesures n’a fait objet d’une exécution. Sinon, les passerelles professionnelles qui étaient des revendications de l’année dernière et qui ont fait l’objet d’une révision du décret les instaurant. En dehors de cela, le gouvernement du Sénégal n’a fait aucun pas dans la réalisation du protocole d’accord signé. Et protocole qu’il avait baptisé, protocole réaliste et réalisable. Non réalisé au moment où je vous parle. Maintenant, il s’y ajoute cette question qui apparaît comme une nouvelle question. Alors qu’il n’en ait pas une ».
Selon lui, quand on parle du régime indemnitaire, c’est durant les discussions de 2014 que le gouvernement avait demandé de taire toutes revendications pécuniaires, en attendant que l’étude sur le système de rémunération puisse livrer ses secrets.
« Et c’est quand l’étude a livré ses secrets, elle n’a fait que confirmé le caractère inéquitable, voir injuste qui continu de fonctionner. La seule alternative qui s’offrait au gouvernement, c’étaient d’aller vers les correctives nécessaires. Je crois qu’aujourd’hui on ne pourra jamais conjurer le sort des enseignants par la Magie du verbe. Nous nous attendons à des actes concrets. Sinon nous allons vers des perturbations et absolument rien ne pourra arrêter ces perturbations tant que la justice ne reviendra pas dans le système ».
« Nous sommes près à tout, pour faire aboutir la revendication et la valorisation de la fonction enseignante. Si je dis que nous sommes près à tout, je crois que ça signifie ce que ça signifie. Cette année, absolument, rien ne se fera à moitié par rapport au régime indemnitaire. Et si ça doit nous amener vers une année blanche, mais naturellement, que les Sénégalais se le tiennent pour dit, l’année arrivera tout à fait blanche comme le souhaiterait le gouvernement du Sénégal. Il est temps de sauver l’école sénégalaise et en finir avec cette façon de faire », a déclaré Saourou Sène.
Interpelé sur la réaction du ministre, Serigne Mbaye Thiam qui, lors du vote de son projet de budget, a soutenu que « sur les 33 points de revendication les 28 ont été satisfait », Saourou Sène a déclaré : « C’est déjà une contre vérité de dire que nous avons 33 points sur la table. Donner un chiffre comme ça et dire voila ce qui est satisfait, c’est jeter l’anathème sur les enseignants. De façon réelle, de façon objective, on ne peut pas croire que les enseignants déposent sur la table de ce pauvre gouvernement 33 points. Ça n’a pas de sens. C’est la raison pour laquelle, ces chiffres là, n’engagent que ceux qui les ont envoyés ».
Se voulant plus clair, il rappelle : « Ce que nous avons dit au gouvernement du Sénégal est clair. D’ailleurs, la dernière rencontre avec le Président de la République avait révélé 11 points. Ce qu’on avait appelé les mesures présidentielles. Sur ces 11 points, aucune des mesures n’a fait objet d’une exécution. Sinon, les passerelles professionnelles qui étaient des revendications de l’année dernière et qui ont fait l’objet d’une révision du décret les instaurant. En dehors de cela, le gouvernement du Sénégal n’a fait aucun pas dans la réalisation du protocole d’accord signé. Et protocole qu’il avait baptisé, protocole réaliste et réalisable. Non réalisé au moment où je vous parle. Maintenant, il s’y ajoute cette question qui apparaît comme une nouvelle question. Alors qu’il n’en ait pas une ».
Selon lui, quand on parle du régime indemnitaire, c’est durant les discussions de 2014 que le gouvernement avait demandé de taire toutes revendications pécuniaires, en attendant que l’étude sur le système de rémunération puisse livrer ses secrets.
« Et c’est quand l’étude a livré ses secrets, elle n’a fait que confirmé le caractère inéquitable, voir injuste qui continu de fonctionner. La seule alternative qui s’offrait au gouvernement, c’étaient d’aller vers les correctives nécessaires. Je crois qu’aujourd’hui on ne pourra jamais conjurer le sort des enseignants par la Magie du verbe. Nous nous attendons à des actes concrets. Sinon nous allons vers des perturbations et absolument rien ne pourra arrêter ces perturbations tant que la justice ne reviendra pas dans le système ».