Nos confrères du Populaire relève les complaintes des agents. Le vol par exemple d’un important lot de matériel offert par Luxembourg vendu à Colobane (65 pelles, 75 fourches, 37 boîtes de masques, 75 balais cantonniers, 72 râteaux, 120 paires de gants et de 74 brouettes) ». Il y a en outre une centaine de chaises de luxe volées de la salle de conférence.
« Sur le même registre de la mal gouvernance dénoncée par le personnel, il est fait état de plusieurs marchés de gré à gré. La plus flagrante résulte du financement de la construction d’une école élémentaire à Hann, acquis auprès de la coopération japonaise. Il s’agit d’une enveloppe de 40 millions de francs. Et les travaux ont été lancés par un maçon qui a pu obtenir le marché par entente directe, sans aucun appel d’offres. De même, le marché de réparation et d’entretien du parc automobile de la Croix rouge est revenu à un garagiste établi à Liberté 6 moyennant 300 000 francs mensuellement, alors qu’un mécanicien professionnel a été recruté par l’Institution depuis 25 ans pour se tourner les pouces aujourd’hui. Pis, toute la reprise et l’entretien de la plomberie au niveau de la Direction générale et des écoles de la Croix rouge sont devenus le seul business d’un fils du président sortant, Abdoulaye Diongue ».
« Pourtant de 2008 à 2010, l’Inspection générale d’Etat (Ige) a fouillé à deux reprises la gestion de la Croix rouge nationale dont les partenaires se sont retirés, disent les syndicalistes, du fait de cette «nébuleuse». D’ailleurs, renseignent des sources proches de la direction, le dernier rapport de l’Ige a formulé plusieurs recommandations dont «la suspension des indemnités injustifiées des dirigeants». Une note de service a été même prise dans ce sens » informe toujours le journal le Populaire dans son édition de ce mercredi.
« Sur le même registre de la mal gouvernance dénoncée par le personnel, il est fait état de plusieurs marchés de gré à gré. La plus flagrante résulte du financement de la construction d’une école élémentaire à Hann, acquis auprès de la coopération japonaise. Il s’agit d’une enveloppe de 40 millions de francs. Et les travaux ont été lancés par un maçon qui a pu obtenir le marché par entente directe, sans aucun appel d’offres. De même, le marché de réparation et d’entretien du parc automobile de la Croix rouge est revenu à un garagiste établi à Liberté 6 moyennant 300 000 francs mensuellement, alors qu’un mécanicien professionnel a été recruté par l’Institution depuis 25 ans pour se tourner les pouces aujourd’hui. Pis, toute la reprise et l’entretien de la plomberie au niveau de la Direction générale et des écoles de la Croix rouge sont devenus le seul business d’un fils du président sortant, Abdoulaye Diongue ».
« Pourtant de 2008 à 2010, l’Inspection générale d’Etat (Ige) a fouillé à deux reprises la gestion de la Croix rouge nationale dont les partenaires se sont retirés, disent les syndicalistes, du fait de cette «nébuleuse». D’ailleurs, renseignent des sources proches de la direction, le dernier rapport de l’Ige a formulé plusieurs recommandations dont «la suspension des indemnités injustifiées des dirigeants». Une note de service a été même prise dans ce sens » informe toujours le journal le Populaire dans son édition de ce mercredi.