Les Sénégalais se sont réveillés ce jeudi 10 janvier 2019 avec une révélation choc : le candidat à la Présidentielle Ousmane Sonko aurait reçu 195 000 dollars d'une société pétrolière du nom de Tullow Oil, pour financer sa campagne. PressAfrik a essayé d'en savoir plus sur le "présumé auteur" de l'article. Une certaine Michelle Damsen, qui serait établie à Londres, si l'on en croit aux confrères qui ont repris son "scoop". Figurez-vous que ladite journaliste est absente des moteurs de recherche et des Réseaux sociaux.
Tout d'abord, le contenu de cette révélation choc a été pêché sur un site d'informations ghanéen "Modern Ghana", créé le 30 novembre 2001. Cependant, il est bien de préciser que ledit article a été publié dans la rubrique "Opinion (ou Contribution)". Ce qui veut dire que le contenu peut ne pas engager la rédaction centrale du média en question. N'importe qui peut publier un contenu dans la rubrique "Contribution" d'un journal. Il suffit juste de s'entendre avec le Directeur de publication et sa rédaction sur les conditions. Parfois même, des individus paient pour voir leur opinion sur un média. Bref, si Michelle Damsen est une journaliste britannique établie à Londres, pourquoi les médias qui ont relayé ses propos diffusés dans le Moder Ghana", n'ont pas précisé le média dans lequel elle signe ? Pourquoi le moteur de recherche Google n'a répertorié que son article sur Sonko et Tullow Oil ? Et surtout, pourquoi, il est introuvable sur les Réseaux sociaux (Twitter, Facebook) ? Même si ce dernier élément n'est pas déterminant, force est de constater que tous les journalistes occidentaux sérieux ont une adresse où ils sont joignables (mail, compte Twitter ou Facebook).
Le lendemain, plusieurs sites d'informations sénégalais ont repris cette contribution comme étant un contenu publié par la rédaction de Médiapart. Erreur, d'autant plus que sous chaque article publié dans son espace blog, le journal en ligne co-fondé par Edwy Plenel indique bien : "Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction". Un piège que PressAfrik avait bien su éviter en n'induisant pas ses lecteurs en erreur.
En attendant que cette Michelle Damsen sorte du mystère, la rédaction préfère conjuguer au conditionnel tout ce qui découlera de cette révélation aux allures de scandale. A moins que Ousmane Sonko ne rallume son téléphone pour apporter des éclaircissements...
Tout d'abord, le contenu de cette révélation choc a été pêché sur un site d'informations ghanéen "Modern Ghana", créé le 30 novembre 2001. Cependant, il est bien de préciser que ledit article a été publié dans la rubrique "Opinion (ou Contribution)". Ce qui veut dire que le contenu peut ne pas engager la rédaction centrale du média en question. N'importe qui peut publier un contenu dans la rubrique "Contribution" d'un journal. Il suffit juste de s'entendre avec le Directeur de publication et sa rédaction sur les conditions. Parfois même, des individus paient pour voir leur opinion sur un média. Bref, si Michelle Damsen est une journaliste britannique établie à Londres, pourquoi les médias qui ont relayé ses propos diffusés dans le Moder Ghana", n'ont pas précisé le média dans lequel elle signe ? Pourquoi le moteur de recherche Google n'a répertorié que son article sur Sonko et Tullow Oil ? Et surtout, pourquoi, il est introuvable sur les Réseaux sociaux (Twitter, Facebook) ? Même si ce dernier élément n'est pas déterminant, force est de constater que tous les journalistes occidentaux sérieux ont une adresse où ils sont joignables (mail, compte Twitter ou Facebook).
Et si c'était le même coup que celui du mystérieux abonné de MédiapartLe 11 décembre 2018, un mystérieux individu abonné au Blog du site indépendant Médiapart, avait sous le pseudonyme de "Observateur Indépendant du Qatar", publié un article sur les relations "douteuses" entre le Procureur général du Qatar, Dr Ali Bin Fetais Al Marri et le fils de l'ancien président Abdoulaye Wade. Le mystérieux abonné y expliquait pourquoi, selon lui, le très influent chef du parquet qatari soutenait Karim Wade, tout en soulignant que le Dr Fetais était présenté au niveau international comme un homme d'affaires astucieux qui se cache derrière son habit de combattant anti-corruption pour leurrer son monde.
Le lendemain, plusieurs sites d'informations sénégalais ont repris cette contribution comme étant un contenu publié par la rédaction de Médiapart. Erreur, d'autant plus que sous chaque article publié dans son espace blog, le journal en ligne co-fondé par Edwy Plenel indique bien : "Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction". Un piège que PressAfrik avait bien su éviter en n'induisant pas ses lecteurs en erreur.
En attendant que cette Michelle Damsen sorte du mystère, la rédaction préfère conjuguer au conditionnel tout ce qui découlera de cette révélation aux allures de scandale. A moins que Ousmane Sonko ne rallume son téléphone pour apporter des éclaircissements...