L’homme d’affaire Matar Diène a été arrêté et mis sous mandat de dépôt pour "escroquerie et blanchiment de capitaux". En effet, il aurait fait main basse sur 450 millions de F CFA destinés à des familles expropriées par l’Etat.
Selon nos confrères du journal « Libération », il a été discrètement placé sous mandat de dépôt par le juge du huitième cabinet, Mamadou Seck. Ce, après une enquête de la Section de Recherche (SR) qui l’a cueilli et interrogé sous le régime de la garde à vue.
Des sources autorisées renseignent que l’Etat du Sénégal avait, dans le passé, exproprié des terres au niveau de Grand Médine dans le cadre de la construction de l’actuel stade Léopold Sédar Senghor. Les familles concernées avaient entamé plusieurs procédures et recours avant que l’Etat n’accepte de les indemniser à hauteur de 1.084.240.000 F CFA.
Il se trouve que depuis le dernier versement en date de 2017, les héritiers n’ont rien perçu et, malgré toutes les mises en demeure, Matar Diène faisait le mort. La grande question est maintenant de savoir comment l’Etat a pu verser 450 millions de F CFA à un intermédiaire sans payer directement les ayant droits.
L’instruction risque de faire ressortir une chaine de complicités qui ne dit pas son nom. D’autant que M. Diène aurait perçu dans les mêmes circonstances d’autres montants auprès d’autres héritiers.
Selon nos confrères du journal « Libération », il a été discrètement placé sous mandat de dépôt par le juge du huitième cabinet, Mamadou Seck. Ce, après une enquête de la Section de Recherche (SR) qui l’a cueilli et interrogé sous le régime de la garde à vue.
Des sources autorisées renseignent que l’Etat du Sénégal avait, dans le passé, exproprié des terres au niveau de Grand Médine dans le cadre de la construction de l’actuel stade Léopold Sédar Senghor. Les familles concernées avaient entamé plusieurs procédures et recours avant que l’Etat n’accepte de les indemniser à hauteur de 1.084.240.000 F CFA.
Il se trouve que depuis le dernier versement en date de 2017, les héritiers n’ont rien perçu et, malgré toutes les mises en demeure, Matar Diène faisait le mort. La grande question est maintenant de savoir comment l’Etat a pu verser 450 millions de F CFA à un intermédiaire sans payer directement les ayant droits.
L’instruction risque de faire ressortir une chaine de complicités qui ne dit pas son nom. D’autant que M. Diène aurait perçu dans les mêmes circonstances d’autres montants auprès d’autres héritiers.
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